La rentrée scolaire approche. Et comme chaque année, elle est un événement. C’est vrai des familles qui ont des enfants qui vont à l’école mais aussi des autres, parce que la rentrée impose à tous une ambiance. Les prodromes de la rentrée, c’est d’abord l’apparition, dans les magasins mais aussi, commerce informel oblige, dans les artères des rues, des vêtements d’enfants : pantalons, robes, tee-shirts, baskets, tabliers, ainsi que la panoplie des fournitures scolaires : sacs au dos, cartables, stylos, trousses, cahiers…Il se dégage une odeur de vêtements neuf, de papier et d’encre qui font tout le charme de cet événement. Les enfants, dans les magasins comme dans la rue, sont sollicités puisque les parents leur laissent le choix des vêtements ou des fournitures. Les familles les plus modestes feront plusieurs tours, cherchant l’article le moins coûteux, mais chacun essayera, dans la limite de ses moyens, de satisfaire sa progéniture. En cette période, les friperies sont également achalandées : les familles pauvres mais aussi les familles à revenus moyens s’y approvisionnent sans complexe. C’est que les produits proposés sont parfois de qualité et surtout à très bon marché. Alors, pourquoi s’en priver ? Avec la rentrée, c’est aussi la valse dans les établissements pour réinscrire des élèves recalés au brevet ou au bac et atteints par la limite d’âge, on change également de classe ou d’établissement pour aller dans celles ou ceux où on croit trouver de meilleurs enseignants. Joie, soucis, dépenses, stress : c’est tout cela la rentrée scolaire !
S. Aït Larba