Une autre année difficile pour les collégiens d’Akhervach

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En l’absence du transport scolaire, les collégiens des villages Ath Hamdoun, Ivehlal et Ighil Ouchekrid, scolarisés au CEM Bouriah-Lounis et frères à Akhervach, distants respectivement de 4, 4 et 6 km, s’apprêtent à vivre une autre année cauchemardesque. En effet, c’est pour la énième année scolaire qu’aucun transport scolaire n’est réservé aux collégiens des villages cités, bien que l’on entende souvent chanter la solidarité par-ci et par-là, notamment avec les habitants des zones rurales et éloignées. A se demander comment identifier les villages et quelle est leur place en matière de solidarité ? Durant toute l’année scolaire, les collégiens, filles et garçons, sont confrontés à l’hiver rigoureux et à la chaleur insupportable de l’été. Une navette quotidienne érintante. Matin et soir, le CW10 et le chemin communal sont bondés de collégiennes et collégiens en tablier, portant de lourds cartables et empruntant le chemin de l’école, l’esprit concentré sur le retour ou le lendemain. Sauf quelques-uns qui échappent à cette torture et qui se déplacent à bord de fourgons loués et payés mensuellement par leurs parents. Une solution s’impose, surtout que la déperdition scolaire fait rage.

R. B.

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