Le GSPC tente de grossir ses rangs

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l En dépit des coups de boutoir qui lui sont constamment assénés par l’ANP, le GSPC tente de faire parler de lui en enregistrant de nouvelles recrues, particulièrement à l’est de Boumerdès. Connu dans son quartier à Sidi Daoud, sur la route de Dellys, un jeune répondant aux initiales D. M., 25 ans environ, a basculé dans la violence islamiste, la veille du week-end dernier. Personne, a-t-on relevé, ne le soupçonnait jusque-là d’accointances avec l’islamisme armé.Il aurait donc fait partie — comme tant d’autres islamistes — de relais agissant dans la clandestinité mais prompts à prendre carrément le maquis au moindre appel de leurs chefs. Au village voisin d’El Ghicha, un jeune villageois a attenté, il y a trois semaines, à la vie d’un garde communal, avant d’aller grossir les rangs de la nébuleuse terroriste locale. En moins de trois mois, alors qu’on s’approchait de la date-butoir du 31 août fixée aux terroristes par la Charte pour la paix, plus d’une dizaine de redditions en sens inverse ont été signalées dans la contrée précitée. Une zone semi-rurale toujours soumise, a-t-on rappelé, au racket et au rançonnement servant à renflouer les caisses des tueurs. “Il n’y a que les âmes faussement sereines qui refusent de fixer une date, une limite à la politique de réconciliation”.

Salim Haddou

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