En effet, les associations culturelles notamment ont tenu à marquer l’événement. Au centre culturel, c’est l’annexe de Bouzeguène de l’association culturelle Si Mohand U M’hand qui a organisé ces activités durant quatre jours. Ces activités ont tenu à marquer l’événement et retracer le combat pour recouvrir l’identité. Une exposition permanente y a été organisée, étalant livres, revues et journaux en tamazight et sur tamazight. Le troisième jour des activités a été marqué par la prestation de la chorale Si Mohand U M’hand ainsi qu’un recueil de poésie, suivir d’une conférence avec Arezki About, l’un des détenus d’avril 1980. Quant au dernier jour, il a vu le passage de la chorale d’Iguersafène et une pièce théâtrale avec la troupe Assirem.Pour marquer également le début des événements du Printemps noir, une conférence avec des délégués des archs a été organisée ainsi qu’une intervention de la mère de Ferhat M’henni.Par ailleurs, l’association culturelle Igelfan, en collaboration avec la maison de jeunes Chellah Mohand ont préparé un autre programme au sein de la maison de jeunes. Les activités s’étaleront jusqu’au 21 avril. Une exposition a été organisée ainsi qu’une conférence-débat de M. Youcef Merahi du HCA ainsi que M. Moussa Imarazène, chef de département de la langue amazighe à l’université Mouloud Mammeri, sous le thème « Tamazight entre contenu et contenant ». A eu lieu également un concours de dictée de la langue amazighe au profit de collégiens, suivi d’une vente-dédicace de livres de Youcef Merahi en l’occurrence, Ephémérides de Kabylie, Essai sur la littérature algérienne ainsi que les 101 nuits de Layla.Pour ce jeudi l’association compte organiser une conférence-débat qui sera animée par des journalistes ainsi qu’une joute poétique entre associations et la projection de La Colline oubliée suivie d’un débat avec son réalisateur M. Abderrahmane Bouguermouh. Quant à la clôture, elle consistera en une remise des prix aux lauréats du concours de dictée en tamazight.
N. Boukella