l Marabout de Djamel Laroussi a fait vibrer la salle Ibn Zeydoun, dans la soirée du 12 octobre. Les lieux étaient archi-combles, bien avant le début du concert prévu pour 21h30.
Beaucoup de personnes se sont regroupées, à l’extérieur, espérant accéder au concert. Il n’y avait, malheureusement, plus de places pour les nombreux fans du jazz et de la funk « music ».
L’auteur de Ya Djilali Daoui Hali est revenu en Algérie avec un sublime cocktail, nouveau produit, avec lequel il fait une tournée mondiale.
Jeunes et moins jeunes quittaient leurs places et gagnaient le devant de la scène pour y danser sur les rythmes fusionnés par des musiques traditionnelles et modernes puisées des cinq continents. Laroussi nous emmène avec cet album, dans le sud de l’Afrique avec des textes arabo-kabyles et des sonorités occidentales. Il chante, Nostalger, Bambara, Kakilembé, Mama Binette, Zeina, Marhaba, Yakarimo, Kifach Hilti et de nombreux autres titres. Il raconte à travers ces chansons les différentes cultures et coutumes arabo-africaines dont le thème principal reste le phénomène de la sorcellerie. « J’estime que le nouvel album de Djamel Laroussi est meilleur que les précédents. Je ne sais pas comment l’on appelle, exactement ce style de musique mais vous avez vu, vous-même, l’ambiance qu’a créé, ce spectacle. L’on danse parfois sur des musiques gnaoui, du jazz, et du rock, cela nous fait sortir un peu de la routine des autres concerts », témoigne Karim, un jeune spectateur venu voir le concert, avec une bande d’amis.
Dans le cadre d’une tournée mondiale, Djamel Laroussi a reproduit son album chez Belda Diffusion, donc disponible aujourd’hui sur le marché algérois et il fait, actuellement sa promotion, à travers des concerts au niveau de nombreuses wilayas du pays.
Fazila Boulahbal
