Le wali sur les chemins qui montent

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Le premier responsable de la wilaya a tenu à sillonner les trois communes que compte la daïra de Larbaâ Nath Irathen. La visite a commencé par le projet de logements sociaux participatifs en cours au lieudit Alma à Irdjen. Le wali a tenu à s’enquérir de l’avancement des travaux des 178 logements confiés à l’entreprise Harhat bien connue au niveau régional. Les travaux connaissent un rythme d’avancement appréciable. Il a visité le site retenu pour l’édification des 100 locaux pour jeunes chômeurs ensuite, le C EM de wilaya, à côté du chef-lieu de commune a fait l’objet d’une halte de la délégation wilayale, des travaux de confortement y ont été exécutés. A Larbaâ Nath Irathen, le périple du wali a débuté par le nouveau bloc des urgences chirurgicales. Cette réalisation permettra de prendre en charge les personnes souffrant de traumatismes qui jusque-là étaient automatiquement dirigées sur Tizi Ouzou, le gain de temps est ici synonymique d’une plus grande efficacité de l’intervention médicale.

Le celibatorium de la police a aussi retenu l’attention du wali. Intégré au site de la caserne, il abritera des fonctionnaires de la police dont les effectifs sont appelés à s’agrandir pour les besoins futurs de la sécurité des personnes et des biens.

Le wali a aussi visité d’autres réalisations au bénéfice des citoyens, telles la polyclinique de Taourirt Mokrane, la station de refoulement d’Aït Ateli. Celle-ci est partie intégrante du projet hydraulique de pompage à partir de Oued Djemaâ qui devra entrer en activité à partir de mars prochain. Il pourra alimenter les villages Aït Ateli, Aït Frah et une bonne partie de la ville. Cette réalisation sera d’un apport considérable en matière d’eau potable pour la commune de Larbaâ Nath Irathen.

La délégation est ensuite montée par un temps de brouillard sur les hauteurs d’Aït Aggouacha. Les haltes ont été nombreuses sur cette commune de montagne. Mais les principaux projets visités ont été les chantiers des locaux pour jeunes chômeurs. Cette commune à fort taux de chômage, sans ressources foncières, a besoin de ce genre de projets pour atténuer le chômage qui fait fuir la jeunesse vers des ailleurs pas toujours reluisants. Le village de Tassaft Guezra a bénéficié d’un projet de proximité de développement rural. Le subdivisionnaire de l’agriculture, Mustapha Bouziane, a exposé au wali les réalisations dans le cadre de ce projet mené conjointement avec les services des forêts. On retiendra les réalisations de plantations fruitières : oliviers, figuiers, cerisiers, ainsi que des acquisitions dans le cadre de l’artisanat. 22 machines à coudre ont été distribuées à des femmes activant dans l’artisanat familial. Le PPDR de la localité a aussi permis l’aménagement de 9 habitations tandis que 15 nouvelles constructions sont en cours. Il est à déplorer que la piste agricole qui devait désenclaver des terres de potentialités éprouvées ait été empêchée par des opposants manifestement de courte vue.

Justement, le wali, en réponse à une doléance de citoyens venus d’Aït Mimoun, un village voisin, au sujet d’une piste agricole, a tenu à préciser que le consentement des citoyens est une condition à l’inscription de ce genre de projets : “Nous devons éviter d’inscrire des pistes pour se voir bloqués par des riverains par la suite”. Au sujet de projets de mosquées dans les villages qui en sont dépourvus, le premier responsable a précisé que le logement de l’imam doit être prévu dès lors que l’officiant n’est pas issu du village-même.

La délégation a terminé par le village El Misser où elle a pu voir une stèle nouvellement érigée ainsi qu’une mosquée.

Il est à noter que le programme du wali, mené au pas de charge, a été dense, à tel point que les citoyens auraient souhaité plus de temps à l’exposé de leurs doléances.

S. K. S.

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