La grève cyclique se poursuit au CEM du chef-lieu de Barbacha avec, cette fois, une grève générale de trois jours. Elle paralyse l’établissement depuis dimanche dernier.
Il faut rappeler que ces actions de protestations périodiques ont été décidées par les travailleurs lors d’une AG du mois de juin pour contester le “marasme général” qu’ils endurent dans cet établissement.
Ainsi, après la première action du mois de septembre, caractérisée par un débrayage d’une journée, les travailleurs, mécontents, ont observé les 15 et 16 du mois écoulé une autre grève, et ce en dépit d’une commission d’enquête envoyée sur les lieux par la direction de l’éducation.
Lors des pourparlers et à en croire les représentants syndicaux des travailleurs, la DE a affiché sa disponibilité à mettre fin au statu quo qui a duré des années. Toutefois, elle s’est dite prête à aller vers un règlement progressif des problèmes posés par les contestataires.
Ainsi, depuis ces discussions bilatérales à ce jour, les grévistes disent qu’aucune mesure n’a été prise en faveur d’une solution pour les revendications soulevées, hormis le projet d’ouverture d’une cantine au niveau de l’établissement et qui est au stade de son inscription.
Notons que les enseignants soulèvent plusieurs manques en matière d’infrastructures, dont l’inexistence d’une salle de profs et d’une bibliothèque, voire la non conformité des salles étant donné que l’établissement en question n’était qu’une structure abritant jadis le Souk El Fellah de cette municipalité. Si les grévistes proposent comme solution idéale et définitive la construction d’un nouveau CEM, ils demandent entre-temps, et comme une solution à court terme un recours à des modifications internes de cette structure afin de créer les structures manquantes. Des grèves saccadées, retenues par les travailleurs de ce CEM, se veulent être des sonnettes d’alarme aux responsables du secteur afin de répondre à la détresse de ces contestataires dont l’objectif de ces actions n’est autre que d’offrir aux 600 élèves de ce collège un environnement sain et conforme.
Faute de quoi, les grévistes menacent de passer à une grève illimitée à l’entame du deuxième trimestre prochain. Les responsables du secteur ont le temps de répondre néanmoins par des mesures d’urgence afin d’éviter aux élèves des perturbations qui vont à l’encontre de leur scolarité.
Nadir Touati
