Des écoliers en danger

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A voir les chemins sinueux, cohoteux, ravinés et escarpés qu’empruntent dangereusement les milliers de bouts de choux se rendant chaque jour à l’école primaire de Cheikh Belhaddad de Seddouk Ouadda, il est à se demander s’il existe vraiment une protection de l’enfance en milieu scolaire dans les localités d’Amdoune n’Seddouk. Jugeant par les faits à commencer par le raccourci dit “thanakhath” où une tranchée, creusée récemment au milieu du chemin par les éléments de la voierie aux fin de réparation d’une conduite d’eau, a été abandonnée pendant quelques jours avant d’être remblayée pèle-mêle faisant un amas de terre rempli de pierres. Ce chemin débouche sur un tronçon d’environ 800 m de la RN 74, lequel possède un accotement très rétréci et totalement raviné par les eaux de pluie, obligeant les écoliers à marcher sur la chaussée s’exposant ainsi aux accidents de la route par l’absence de dos d’âne qui puissent forcer les chauffards à réduire la vitesse. En sortant de cette route, le petit raccourci qui continue vers l’école est quasiment impraticable. Déjà escarpé et non bétonné, il est truffé de pierres, de ravinement, de conduites d’eau apparentes… Le comble, une autre entrave est venue s’ajouter à tous ces aléas néfastes qui mettent en danger les écoliers. Il s’agit d’un caniveau réalisé récemment en travers de ce chemin qui ne sert pratiquement à rien, ou du moins pour le moment, puisque abandonné sans grilles de passage. Les riverains l’ont remblayé avec de la terre à certains endroits pour permettre aux piétons et voitures le passage à leur cité. Les endroits non couverts constituent un danger permanent pour les chérubins.

L. Beddar

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