l Rares sont les auditeurs qui savent que le chantre/poète Ait Menguellet possède au sein de son répertoire plus d’une quinzaine de chansons qu’il n’a jamais interprétées sur scène. Ses succès, ayant fait sa notoriété, l’ont propulsé au devant de la scène. Parmi ces chansons nous citerons entre autres “ya latif, Nek etsin”, enregistrées en duo avec Anissa et Nouara, “snat Tulass, Tehjer, Tcharchi Divena” Tskhilek, Ayi Khfiw” etc… cependant, c’est grâce un peu à ces tubes que Kamel Hamadi lui a confectionnés sur mesure que le poète-chanteur a pris son envol dans la vie artistique dans les années 70. Dans les années 80, le public a pu découvrir ses anciens succès, tous compilés dans six (6) albums, exceptés ceux dont les paroles et la musique émanent de Kamel Hamadi.
La question que son public se pose est : “Est-ce un simple oubli ou une simple négligence de la part du chanteur ? Ce grand parolier, Kamel en l’occurrence, qui a formé une panoplie de chanteurs dans ces mêmes années et dont la plupart ont tiré leur révérence, mérite de la considération et bien des égards.
Aït Menguellet faisait partie de cette génération. Même si ce dernier à réussi depuis des années à marquer d’une pierre blanche et d’une manière appropriée une poésie qui survivra durant des siècles, la majorité de ces anciennes chansons reste inconnue du grand public, ce qui vaut à ce dernier de ne pas avoir le plaisir de les écouter.
S. K. S.