Des écoliers en danger

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La plupart des écoles ont pignon sur rue. Aujourd’hui, les écoliers sont en danger en raison de tous ces chauffards qui ne respectent plus ces lieux, pourtant signalés par les plaques de signalisation prévues par le Code de la route. A Tizi-Ghennif, au moins trois établissements du primaire sont situés sur un même axe. Il s’agit des écoles Ouarzedine, Chikh-Achour et Benrejdal. Le dernier accident en date nous a été signalé, il y a quelques jours. Un élève de première année primaire a été heurté par un véhicule devant son école. Actuellement, il est hospitalisé.

L’an dernier, c’était une fillette de première année de l’école Chikh-Achour qui avait trouvé la mort dans une situation similaire. Pour en savoir plus, nous nous sommes rapprochés de l’inspecteur primaire de la circonscription de la daïra de Tizi-Ghennif, Mohamed Djebar. Ce dernier nous a appris qu’il avait tiré la sonnette d’alarme. “J’ai demandé aux autorités locales d’installer des ralentisseurs car les plaques de signalisation ne règlent pas ce problème.

Combien de morts ou de handicapés faudra-t-il encore pour les faire agir ?”, s’est interrogé notre interlocuteur. Selon toujours la même source, les associations de parents d’élèves ont aussi réagi par rapport à ce sujet. Si les écoliers du primaire sont en danger, cela ne veut pas dire que les lycéens et les collégiens échapperaient à ce phénomène. Car, au niveau du technicum et du CEM base 5 jouxtant la RN 68, le danger est le même.

“Il n’y a aucun obstacle pour freiner ces machines de la mort. Aucun respect pour ces élèves.

Chaque jour que Dieu fait, on assiste à des scènes qui nous obligent à fermer les yeux de peur de voir du sang”, nous a signalé un riverain.

En somme, il faut protéger ces enfants car ils ont le droit de vivre, et puis il faut que des sanctions sévères soient infligées aux contrevenants. Que cesse ce terrorisme routier qui ne cesse d’endeuiller des familles entières !

Amar Ouramdane

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