Le match d’aujourd’hui contre l’ES Ben Aknoun champion de la Régionale II au stade des Asphodèles de cette commune algéroise sera décisif pour les Tiziouzéens de la JS Boukhalfa, notamment pour le reste du long parcours saisonnier 2006/07 qui reste à accomplir. Intervenant au lendemain de leur petite victoire (1-0) sur penalty devant la JS Amizour et juste après le départ de leur coach, A. Belaïd, la rencontre d’aujourd’hui sera l’une des plus dures pour les camarades de Menad, car à défaut d’une victoire qui puisse les revigorer dans leur classement, un match nul leur est plus que nécessaire, pour prétendre à leur maintien et garder leur position du milieu du tableau. Mais est-ce possible quand on a à affronter un leader sur ses bases, lequel leader a pu, arracher la semaine écoulée, à El Kseur, un score de parité (1-1) dans un match à huis-clos, devant les intraitables littoraux de l’Olympique Melbou. Les garçons des Asphodèles algéroises étaient même vainqueurs dans cette partie dès le premier quart d’heure de la rencontre, n’ayant cédé à l’égalisation des Olympiens qu’après un pressing du “va tout” offensif dans les 15 dernières minutes du temps réglementaire.
Aussi la tactique de Menad et de ses camarades doit être des plus efficaces pour venir à bout du poulains d’Oukaci, le coach de l’ESBA, le talent de Okacha, de Belkebir, de Hamouche en offensive, et celui des Boufatis, de Azizi, de Kherroubi, en défensive, doivent être démontrés aujourd’hui sur le terrain des Asphodèles de Ben Aknoun, tant l’enjeu de vérité prime sur toute autre considération devant l’avenir de la JS Boukhalfa, sachant que le champion ne se laissera pas manier facilement sur ses bases et devant ses fans. Bien au contraire, les garçons d’Oukaci, ne rateront pas l’occasion, si elle se présente, d’enfoncer davantage les Tiziouzéens de Boukhalfa, pour prétendre aux trois points et par là-même assurer un bon capital leur permettant de garder aisément le confort du fauteuil du classement, un “bonheur” que ne leur gâcheraient pas leurs hôtes du jour, les Takamara, Doudjedid, Allag… et Cie, chers à Oukaci.
Antar Boufatis
