La crise qui ébranle le Front des Forces socialistes (FFS) n’est pas prête de connaître son dénouement, et ce, depuis la montée au créneau du groupe des contestataires radiés par la direction nationale du parti. Chaque jour, de nouveaux rebondissements surviennent pour accentuer la crise qui élargit de plus en plus le fossé entre les militants et la direction. En effet, après la radiation des contestataires, à leur tête Si Larbi Hanafi, la direction nationale du FFS vient de ratifier la décision n°10 signée par Ali Laskri portant dissolution de la section FFS d’Akbou à la fédération de Béjaïa, lui donnant ordre de récupérer les clés et le cachet de la section. L’argument avancé par la direction serait la participation du premier secrétaire aux actions de protestation devant le siège du parti courant septembre dernier. En réponse à ladite décision jugée “Hors statuts d’illégale et antidémocratique”. La section d’Akbou vient d’appeler à une assemblée générale de la section pour jeudi prochain. Cette AG est perçue comme une démonstration de force, voire un défi à la face de la direction nationale, sachant que la ville d’Akbou est considérée comme un des fiefs du FFS. Cette action risque de porter un coup décisif au plus vieux parti d’opposition”. La section FFS d’Akbou brise le silence et casse le tabou qualifiant cette décision de “crime de lèse-majesté” car “nous avons dénoncé à l’intérieur du parti les insuffisances de la direction en place et le blocage des 124 cartes de militants ainsi que la mauvaise gestion des élections partielles de 2005 où d’importantes agglomérations stratégiques et symboliques qui jusque-là étaient acquises au FFS ont été perdues”, nous a déclaré un membre du bureau.
Affaire à suivre.
B.R.