Le ministre français de l’Economie et des Finances, Thierry Breton, effectue, à partir de demain, une visite de travail de deux jours dans notre pays, sur invitation de son homologue Mourad Medelci.
Cette visite, la deuxième en huit mois et la troisième depuis 2005 du ministre français, revêt un cachet beaucoup plus économique que politique, contrairement à celles de ses collègues Philippe Douste-Blazy, des Affaires Etrangères, et Nicolas Sarkozy, de l’Intérieur, qui ont eu à traiter des questions d’ordre politique avec les responsables algériens.
Thierry Breton tentera, donc, de relancer les investissements français en Algérie, et tenter de rattraper d’autres concurrents dans le domaine, notamment les Etats-Unis et la Chine. Les investissements français ne dépassent pas, en effet, 200 millions de dollars, contrairement aux Américains qui ont investi plus de 8 milliards de dollars, notamment dans le secteur des hydrocarbures.
Lors de ses deux précédentes visites, le ministre français de l’Economie avait signé un protocole d’accord sur la reconversion d’une partie de la dette algérienne (deux tranches de 61 millions d’euros) en investissements, au profit notamment de la firme Suez qui s’occupe actuellement de la distribution de l’eau dans Alger.
Il sera aussi question de remboursement de la dette, puisque notre pays a réglé, par anticipation, sa dette, évaluée à 1,6 milliard de dollars, avec la France, dans le cadre de l’accord signé dans ce sens avec le Club de Paris, principal regroupement des créanciers publics.
En plus des entretiens qu’il aura avec son homologue algérien, Mourad Medelci, Thierry Breton sera reçu en audience par le Président Abdelaziz Bouteflika.
Ali B.