Marche des opposants au projet Alexo

Partager

Des opposants au projet Alexo, constitués de représentants d’associations locales de la commune d’Amizour ont battu le pavé jeudi dernier pour crier encore “non à Alexo et leur “soutien à l’APC”. La procession a défilé le long de l’artère principale longeant la RN25 depuis le siège de l’APC jusqu’à l’unité, située à la sortie Nord de la ville.

A la fin de la marche, les manifestants ont tenu une réunion à la salle de conférences de l’APC à l’issue de laquelle il a été retenu une autre marche populaire pour le jeudi prochain. A défaut d’une température qui ne semble pas prête à la normalisation, c’est la fièvre qui s’empare de cette localité livrée à des soulèvements et des actions de protestation. Amizour devient en effet le théâtre d’agitations sporadiques, tantôt des “pour”, tantôt des “contre” le projet Alexo, un dossier brûlant qui ne semble tout de même guère inquiéter les pouvoirs publics quant aux dérapages qui peuvent découler et ce pourrissement. Il faut rappeler cependant que la manifestation pacifique de jeudi dernier a eu lieu au moment même où le P/APC d’Amizour devait comparaître devant la commission de discipline du RCD pour répondre des motivations de l’APC quant au rejet de ce projet d’investissement.

Cette action est un signe fort de soutien non seulement au maire qui risque une radiation définitive des rangs du RCD, mais à la quasi-totalité des élus de l’APC d’Amizour, dont on sait que leurs formations politiques respectives se sont démarquées de la position de leurs élus.

Excepté le FFS qui n’a pas encore jugé nécessaire de rendre publique sa position par rapport à ce dossier Alexo, le MEN et le FLN ayant deux élus chacun au sein de l’assemblée d’Amizour, ont affiché leur soutien au projet. Le RCD majoritaire à cette APC est allé même trop loin en suspendant organiquement ses quatre élus qui s’attendent d’ailleurs à leur exclusion.

Les onze élus, dont deux indépendants, délaissés par leurs partis politiques ne comptent que sur le mouvement associatif qui, à son tour, ne forme pas un socle homogène de soutien et de solidarité, car lui-même divisé en deux parties, il est vrai inégales, entre les “pro-Alexo” et les “pro APC”.

Nadir Touati

Partager