6 mini décharges détériorent l’environnement

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Six mini-décharges placées ça et là témoignent déplorablement de l’environnement délabré dans lequel évoluent les résidents du quartier Sghir. “Dés éboueurs font la collecte des ordures chaque matin, mais cela reste encore dérisoire tant que l’on n’a pas pris des mesures palpables pour dégager ces mini-décharges en dehors de l’agglomération”, nous explique un résident. Et d’ajouter “On incinère les cartons, les bouteilles et les sachets en plastique aux mêmes endroits où se trouvent ces décharges. Cela aggrave les risques et nuit infailliblement au bien-être des résidents…”.Il est utile de signaler que ces mini-décharges se confondent avec le décor quotidien des résidents, ce qui offre à voir, non sans en être offusqués, des immondices, des ordures à la portée des enfants et des passants. “Les gens, cependant, contribuent d’autre part à cette dégradation. Car, ils affichent une certaine nonchalance vis-à-vis de ça comme ils préfèrent s’envelopper dans un cocon d’insouciance que de réagir face aux risques qui peuvent en découler”. Aujourd’hui, encore, on continue à entretenir l’illusion de “Béjaïa ville propre”, pendant que des quartiers à l’exemple du quartier Sghir sont de plus en plus gagnés par les sachets en plastique, les bouteilles, et sacs à ordures…. “L’été est proche avec sa chaleur, ses estivants, ses touristes. Si notre ville qui ressemble par trop, à une décharge publique subsistera comme telle, qui d’entre nous oserait soutenir du regard un étranger… ? Dans la pollution qui s’accapare de notre ville, notre fierté perd son sens et notre orgueil est impuissant”, nous témoigne un spécialiste en tourisme avant de conclure : “Entretenir dans des bonnes conditions d’hygiène notre environnement nécessite beaucoup plus une bonne ordonnance de gestion, du savoir-faire, du civisme et de la volonté que de grands moyens financiers.”Des sachets en plastique que le vent emporte dans tous les sens, accompagnent au quotidien notre citoyen pendant sa course. Celui-ci, cependant, continue à marcher avec un regard détourné, sans déférence. Il est vrai qu’un sachet en plastique n’est pas toujours beau à voir, mais ne nous est-il pas indispensable d’oser le faire quand cela éveillera nos sens ? Même la laideur mérite d’être regardée… afin de ne pas oublier la beauté, afin de se souvenir que Béjaïa était plus belle quand elle était propre…

K. N.

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