S’il y a un organisme qui souffre d’un manque flagrant en matières de commodités au niveau de la daïra de Bechloul, c’est sans conteste l’Agence de la caisse d’assurances sociales. Cette structure, qui a ouvert ses portes depuis deux décennies déjà, compte en son sein près de neuf mille assurés. Ses employés, en nombre très insuffisant, travaillent dans des conditions difficiles, voire déplorables, mais ne cessent de consentir des efforts à l’effet de satisfaire et répondre aux attentes des affiliés. Ainsi, ces deux facteurs principaux, à savoir l’exiguïté des lieux ainsi que le nombre insuffisant du personnel freinent toute volonté qu’affiche les employés qui de temps à autre se trouvent “noyés” dans leurs dossiers. Ce qui provoque évidemment, l’ire des assurés à chaque fois qu’un retard dans l’exécution des différentes opérations est accusé aussi minime soit-il. Il faut dire que cette bâtisse, qui a connu un remue-ménage à la place d’une extension, rend la tâche difficile aux affiliés de se rapprocher de leur agence pour d’éventuels services. Parfois, l’assuré se trouve contraint d’attendre son tour à l’extérieur de l’organisme, soit sous un soleil de plomb en été ou exposé aux différents facteurs météorologiques de la saison hivernale. Le second point noir auquel font face les assurés, réside dans le contrôle médical. Pour se faire valider un congé de maladie ou passer un contrôle médical, l’assuré doit se déplacer jusqu’à M’chedellah, lieu où se trouve ce médecin. Même les citoyens de la commune d’At Leqser n’échappent pas à cette mesure. “Nous ne comprenons pas pourquoi les responsables concernés ne daignent pas désigner un médecin chargé du contrôle médical au niveau de notre daïra, étant donné que deux agences de la sécurité sociale y existent. L’une au chef-lieu, l’autre à At Leqser. Parmi nous des malades qui ne peuvent pas effectuer des déplacements jusqu’à M’chedellah”, nous ont affirmé certains assurés rencontrés au niveau de l’agence de cette localité.
M. Smaïl