“Par Rafik et pour Rafik”

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l Reconnu comme étant le maestro dont la baguette faisait danser la farandole aux “Fluttes enchantées” qui portaient les chants ancestraux de Naldjouher Oukaci au Zénith de la modernité, Rafik sera honoré les jeudi et vendredi 14 et 15 décembre 2006 par les siens, les humbles parmi les humbles.

Les parents, les proches, les amis, les élus, les représentants du mouvement associatif et des comités de villages, en un mot, celles et ceux qui l’on connu de près ou de loin sont là.

Ils s’apprêtent à exécuter la symphonie de l’espoir écrite par “le pianiste” dont le clavier offrait des rêves à tous les enfants de sept à 77 ans. Cette commémoration débutera le jeudi à 10 h par une exposition des travaux et des contributions de Rafik dans la commune.

Dans l’après-midi, est attendu l’arrivée de la “fiancée du soir” qui sera honorée de recevoir le baptême de celui qui fut l’artisan de la médiathèque à l’espace culturel Mouloud Mammeri.

Cette journée sera clôturée par des témoignages sur le parcours du défunt en présence de sa famille, de ses proches et de ses amis.

Pour le lendemain à 09h00, les siens se recueilleront sur sa tombe et déposeront une gerbe de fleurs.

Ainsi les collinois, les poètes dans l’âme les fleurs argentées les plumes en herbe, tous se retrouveront pour fêter les noces de l’arbre béni, symbole de la paix à la mémoire de celui dont la touche nous a ouvert une fenêtre sur le multimédias, nous a permis de défricher le chemin du journalisme municipal, et nous a offert la possibilité d’ouvrir des voies à des artistes naissants.

Dans une lettre à l’absent dédiée à Rafik, Boughareb Makhlouf dit, à juste titre “Ton courage et ta persévérance ont vaincu tout pessimisme et en on fait des émules. Tu savais toujours garder un calme imperturbable là où beaucoup d’entre nous ont paniqué ou cédé à la pression et à la colère. Combien d’écueils as-tu surmonté sans jamais t’enorgueillir ni baisser les bras.

Ainsi, tous ceux qui ont connu l’homme en lui et l’artiste à travers son œuvre, se tiennent déterminés à porter son rêve, celui de tous les esprits épris d’amour et de liberté à bras le corps.

Car comme disait d’Almouloud “Yella Wemdan yella ulac-il, yella wemdan ulac-it yella”.

Au tierce d’internet ton souvenir nous accompagnera toujours, repose en paix compagnon.

B. T.

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