Chaque samedi matin, les discussions portent, immanquablement sur ces vols et dégradations de véhicules. Après une série de «visites» des magasins et à laquelle les services de police ont fini par mettre fin, voilà que depuis environ un mois, des agressions d’un autre genre font leur apparition et se déroulent, chaque week-end. Profitant de la nuit, les voleurs portent leur dévolu sur les véhicules, en stationnement sur la voie publique. Certaines voitures disparaissent sans laisser de traces alors que d’autres que les voleurs ne peuvent déplacer, subissent un saccage en règle, vitres brisées, sièges lacérés de coups de couteaux etc… Dans la nuit de vendredi à samedi, la destruction de deux camions, par le feu, au village d’Aït Sidi Saïda, serait l’œuvre de cette bande. Il en est de même à Aourir, où une Golf a subi la furia de ces destructeurs. D’autres tentatives ont avorté grâce à la vigilance des propriétaires, intervenus à temps. La semaine dernière, une voiture de marque Peugeot 405 qui serait venue, on ne sait d’où a été brûlée à Tigurorin, une Lada, est retrouvée dans un fossé, une R 19 a eu le volant cisaillé… La liste est longue et l’addition s’alourdit de plus en plus. Les cambrioleurs traqués, en ville par la police, se rabattent, maintenant sur les villages. Si, pour le vol, on peut invoquer la faim et le chômage, comme circonstances atténuantes, la destruction et le sabotage des biens d’autrui laissent les gens perplexes, en ce sens que les tenants et aboutissants de ces actes, leur échappent, pour le moment.
Nacer B.