Chants, sonorités et traditions ancestrales

Partager

Le ministre de l’Environnement et de l’Aménagement du territoire, Cherif Rahmani, a procédé avant-hier, à l’ouverture officielle du 3e festival des cultures et civilisations des peuples des déserts du monde à la SAFEX, Pins Maritimes, à Alger en présence de l’ambassadeur d’Italie, Giovanni Batista, le directeur général de la Sûreté nationale, Ali Tounsi, et de nombreux ministres de l’Environnement arabes. La manifestation s’étalera du 13 au 20 du mois en cours avec à la clé des expositions et des spectacles qui seront animés par des troupes folklorique venus, de différentes régions du monde à l’image de l’Afrique, l’Amérique, l’Asie et l’Australie. Lors de la passation du flambeau à l’Algérie, le représentant de la délégation des Emirats arabes unis, dernier pays à avoir organisé le second Festival en 2005, a affirmé que l’organisation de cette manifestation pour la deuxième fois reflète l’intérêt porté par l’Algérie aux cultures des peuples des déserts du monde. D’après lui, un pacte portant sur les déserts du monde a été distribué partout dans la planète. Intervenant en marge d’un point de presse, M. Rahmani a estimé, quant à lui, que ce festival est une opportunité pour permettre la rencontre de tous ces peuples. L’objectif, a-t-il relevé, est dans la qualification des ces cultures, lesquel sont vouées à l’oublie et aux effets de la mondialisation. Par ailleurs, le défilé des troupes devant les présents a été un moment très fort, riche en couleurs et en sonorités issus de la culture ancestrale des peuples du désert. Vêtus d’habits traditionnels bigarrés et munis de leurs “totems”, les membres des différentes délégations ont exprimés au travers de danses et autres mimiques, la profondeur de la richesse et de la diversité de leurs cultures respectives. Accosté, un Tchadien, s’est dit très content d’être dans « son pays l’Algérie ». « Même si je dois mourir, je préfère mourir en Afrique. Dans mon pays natal non en exil », dira-t-il. Un message on ne peut plus clair face aux appels de… la mer. De son côté, Kathy Kettler, digne descendante du peuple des « Inuits », peuple des esquimaux, venue avec son amie du pays de l’Erable, nous a exprimé sa joie d’être l’hôte de l’Algérie. « C’est très différent ici : il y a une bonne ambiance » a-t-elle constaté non sans émotion. Il est à souligner que contrairement aux affirmations du ministre de l’Environnement, soutenant que 25 pays ont déjà confirmé leur participation à ce festival sur un nombre de 30 Etats, il nous été donné de constater que seulement 15 pays ont été présents y compris la forte délégation algérienne. Pour mémoire, l’Italie contribue, en partie, dans le financement de cette manifestation culturelle à hauteur de 450 000 euros.

H. L.

Partager