l Une grande polémique suscitée par un groupe de citoyens organisé dans un collectif revendiquant la construction d’un hôpital sur un site qu’ils déclarent le seul convenable pour ce genre d’infrastructure, a alimenté les débats à Ouadhias. Le président de l’APC, M. Hallou, soucieux d’éclairer l’opinion publique sur cette “affaire”, a fait appel à la Dépêche de Kabylie pour parler de ce projet qui finalement reste au stade de réfection puisque pour le moment la demande de l’inscrire demeure toujours sans réponse de la part des pouvoirs publics. De ce fait, notre interlocuteur trouve “qu’il n’y a a pas le feu à la maison, d’autant plus que l’idée de construire un hôpital pour toute la daïra de Ouadhias a germé au début du mois de mai lorsque les 4 présidents d’APC de la circonscription, en présence de leurs exécutifs, se sont mis d’accord sur le principe de demander auprès du ministre de la Santé, et sous couvert des instances de la wilaya, un hôpital pour faire face au déficit en matière de couverture sanitaire dans la région” Suite à cet accord, quelque temps après, les responsables de ces 4 communes, en l’occurrence Aït Bouaddou, Tizi N’Tlata, Agouni Gueghrane et Ouadhias, se sont réunis de nouveau pour étudier la proposition de l’assiette de terrain pouvant abriter cette infrastructure, une manière de gagner du temps si ce projet est accordé.
“Effectivement, un terrain existe à l’intérieur du périmètre urbain celui-ci appartient au domaine privé de l’Etat et plus précisément à Tazrout N’Cheikh appartenant aux consorts Cheikh, lesquels font partie de la confrérie Rahmania. Donc, cette parcelle ne peut nullement être mise à la disposition de l’Etat pour lancer un tel projet d’autant plus qu’elle ne figure pas dans le PDAU”, nous a précisé le maire des Ouadhias pour mieux convaincre ces citoyens qui ont entamé des démarches en vue acquérir le terrain en litige, sans l’aval d’aucune autorité et sans concertation au préalable avec l’APC, laquelle à été sollicitée par ce groupe pour s’entretenir avec le président, mais en posant des conditions inacceptables, toujours selon M. Hallou. En parallèle les exécutifs communaux de la daïra ont jeté leur dévolu d’une manière officielle, et en dressant un procès-verbal, sur un autre terrain situé au village Aït El Kaïd, à la limite des communes de Ouadhias et d’Agouni Gueghrane tout en recevant l’aval du comité de village. “La dite assiette de terrain ne souffre d’aucun litige du moment qu’elle relève du domaine public de l’Etat”, a-t-il ajouté. Par ailleurs, indépendamment de toutes les considérations affirmant que ce projet a été dévié de Ouadhias-ville, même s’il s’agit d’une demande pour toute la daïra qui dispose actuellement de moyens dérisoires, loin de répondre aux besoins d’une population estimée à plus de 80 000 habitants, le chef de l’exécutif communal de Ouadhias a jugé que “le site choisi répond plus aux normes d’un établissement sanitaire de cette envergure et que sa situation en dehors de la ville assurera plus de quiétude aux malades et en personnel médical”. Enfin, en s’adressant à ses administrés, M. Hallou, se dit “confiant quant à l’aboutissement des démarches entamées avec ses collègues des autres communes pour que la daïra des Ouadhias bénéficie à l’avenir d’un hôpital digne de ce nom”.
M. Haddadi
