Les médecins internes s’insurgent

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l Les médecins internes se sentent de plus en plus marginalisés au centre hospitalo-universitaire Nedir-Mohammed de Tizi Ouzou où, disent-ils, il est intenable d’accomplir leurs stages. En effet, après plusieurs démarches auprès des responsables concernés, dans le souci d’améliorer leurs conditions socio-pédagogiques notamment, cette frange de la famille médicale compte monter au créneau. D’ailleurs, à l’issue d’une assemblée générale tenue dimanche dernier, les médecins internes ont élaboré une plate-forme de revendications à travers laquelle ils exigent, entre autres, la prise en charge effective du problème de stage de gynécologie-obstétrique, à savoir le maintien de la clinique Sbihi comme terrain de stage, et d’assurer également aux étudiants en question un encadrement pédagogique adéquat. Assurer la sécurité des internes notamment dans les structures d’urgence et la certification de leurs fonctions au sein des différents services d’urgence sont ainsi d’autres doléances qui figurent dans le document des internes. Par ailleurs, dans une déclaration rendue publique, ces derniers écrivent : “S’amusant à transférer le service de gynécologie-obstétrique de la clinique Sbihi vers l’hôpital Belloua en ignorant les retombées fâcheuses d’une telle décision tout en sachant que ses capacités d’accueil sont nettement réduites, les responsables censés veiller sur le bon déroulement de notre formation tentent d’imposer des solutions de replâtrage et de colmatage consistent à livrer les étudiants vers les hôpitaux de périphérie ne répondant pas aux normes requises en la matière”.

A. H.

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