l La Chambre de l’agriculture de la wilaya de Boumerdès a organisé, hier, à la Maison de la culture Rachid-Mimouni une journée d’information sur le dispositif de prévention et de lutte contre la grippe aviaire.
Dans son allocution d’ouverture de cette rencontre, le secrétaire général de l’administration agricole précitée, M. Abdelaziz Ameur, a insisté sur la nécessité de redynamiser le dispositif en question.
L’orateur a déploré, dans la même optique, le relâchement de la vigilance de la part des viticulteurs en particulier et des citoyens en général. Le choix de ce moment précis pour l’organisation de cette journée n’est pas fortuit : “C’est une période de migration des oiseaux de l’Europe vers l’Afrique”, a-t-il précisé, en avertissant que “la menace de la grippe aviaire est toujours-là”. D’autant que l’Algérie est traversée en période hivernale, a-t-il encore indiqué, par quelques deux (02) millions d’oiseaux migrateurs qui atterrissent particulièrement dans les zones humides.
Lui succédant, le docteur Sayed, cadre du même secteur, a expliqué, lui, le plan de prévention et de lutte contre le fléau en question. C’est une stratégie basée sur trois principaux éléments : Précocité de l’alerte, efficacité de l’intervention en cas de diagnostic de la maladie et rapidité de l’abattage des oiseaux infectés par le virus.
Intervenant lors du débat, de nombreux vétérinaires et praticiens ont dénoncé, eux, “le laxisme des autorités face à la vente anarchique de la volaille”. D’autres ont sommairement rappelé les règles élémentaires de prévention contre la grippe aviaire, entre autres les mesures à mettre en place pour l’évitement de tout contact entre les oiseaux domestiques et ceux sauvages, l’empêchement de la volaille de s’abreuver à l’air libre où les points d’eau peuvent être infectés par le virus. On s’est donc contenté, lors de cette journée, à rappeler la nécessité de redynamiser un plan d’action contre un fléau lancé il y a plus d’une année dans différentes régions du pays.
Salim Haddou