Le procès des deux accusés dans l’assassinat de Allouache Hakim, à savoir Bouam Yahia dit Kamel et Sadi Saidi, le 7 avril 2004, dans le local commercial familial à Fréha-centre, aura lieu ce jeudi 28 décembre au tribunal criminel de la cour de Tizi Ouzou. Trente-deux mois après, ce procès, un moment capital pour élucider ce lâche crime politique commis à l’issue d’une compagne d’insulte, de dénigrement et d’intox la plus sale jamais égalée menée par un soi-disant leader démocratique contre le Mouvement citoyen des archs et ses délégués aux fins de satisfaire ses parrains mafieux d’Alger pour des dividendes bassement matériels. Le jeune Hakim (24 ans) a été en fait victime d’un plan orchestré par ces mêmes mafieux politiciens qui ne lésinent sur aucun moyen criminel pour aboutir à leur objectif qui était, entre autres, à l’époque, de répandre le feu et le sang d’autres victimes innocentes en Kabylie pour cacher leur échec attendu, avéré, et cuisant à la candidature à la présidentielle du 8 avril 2004. La responsabilité directe des auteurs de déclarations incendiaires contre des délégués de la dynamique citoyenne pendant la période de la campagne électorale d’avril 2004 doit être évidemment mise en avant dans ce procès de l’assassinat inqualifiable de Allouache Hakim, frère cadet d’un délégué de la CADC. La justice doit étendre ses pouvoirs et prérogatives dans cette affaire jusqu’à inculper et juger les commanditaires qui ont nourri la haine et semé la violence parmi la population d’une même région et aussi en jugeant les auteurs, les ordonnateurs et les commanditaires de tous les martyrs du Printemps noir. A l’occasion de ce procès d’une importance capitale pour la fin de la longue et triste liste des crimes politiques impunis, les délégués du Mouvement citoyen des archs, les parents de martyrs et les blessés ainsi que tous les citoyens soucieux de l’avenir de la justice en Algérie sont invités à assister à l’audience qui aura lieu au tribunal criminel de la cour de Tizi Ouzou (face au commissariat central et à la gare routière) ce jeudi 28 décembre 2006.
Par ailleurs, le procès des accusés dans l’assassinat du martyr Hocine Chaibet programmé au niveau du tribunal de Draâ El Mizan pour aujourd’hui le 25 décembre 2006 a eu lieu après 6 reports.
A l’issue de l’audience à la faveur de laquelle le caractère criminel de l’affaire a été complètement occulté, cela dès lors où la chambre d’accusation avait décidé d’envoyer le procès en correctionnelle au lieu de la criminelle, le procureur a requis trois ans de prison ferme et 5000 DA d’amende. Ce faisant, l’avocat de la famille du martyr a demandé au juge de déclarer l’incompétence de la juridiction de Draâ EL Mizan en vue de son transfert vers le tribunal criminel de la cour de Tizi Ouzou. Les délégués de la CADC, en délibération pour le 22 janvier 2007, soutiennent la demande de la partie civile et exigent la traduction des auteurs de cet assassinat devant le tribunal criminel.
Ulac Smah ulac
Le combat continue
Tizi Ouzou, le 25 décembre 2006
