l Le chanteur kabyle Mehdi Mazeghrane vient de signer son come-back sur la scène artistique après plusieurs années d’absence. Il revient avec un nouvel album très raffiné comme il a l’habitude d’en produire pour ses fidèles. Cette fois, une fois n’est pas coutume, Mehdi semble adresser un message quelque peu particulier…à la voisine d’à côté. Allez savoir s’il s’agit de la sienne ou s’agit-il là d’un sujet qui l’a juste tenté… En tout cas, il n’y a point de mal puisque le chanteur a l’air de plaider son amour pour cette voisine qu’il veut pour toujours. Yelli-s n Ldjar, c’est en effet le titre mis en exergue dans cet album qui le porte d’ailleurs comme son intitulé.
Les paroles sont simples, propres, et très expressives. La musique suffisamment acoustique, riche par diverses sonorités, douce par moments, exaltante par d’autres, Mehdi a réussi un tout qui donne un mélange très harmonieux qui incite à la fois à l’écoute, à la déconcentration, bref au régal sonore.
Une petite thérapie en somme pour un ensemble d’angoisses, notamment celle que peut engendrer l’éloignement de l’être cher. Si ce dernier s’appelle… Louiza, ça irait en plein dans le mille. C’est la seconde chanson de l’album, Louiza. Les quatre restantes portent les titres suivants : Tihdayin « (les filles), Lâaskar (l’armée), Ulin-d Igheblan (les soucis remontent à la surface), Chicago.
L’album est aussi riche de deux instrumentaux. Doit-on par ailleurs signaler que l’œuvre, paroles et musiques, est signée totalement Mehdi Mazeghrane. Sur la jaquette de l’album, le chanteur a tenu néanmoins à signaler que Ali Ferhati l’a assisté avec le mandole et le luth. Le produit édité par les éditions “Adjlout” est disponible chez tous les disquaires.
D.C.