Trente-deux mois après l’odieux crime politique encouragé par une campagne d’invective, de dénigrement et d’intox menée par le candidat et ses acolytes du RCD lors de la farce électorale d’avril 2004 contre le Mouvement citoyen des aarchs et ses délégués aux fins de satisfaire leurs parrains mafieux d’Alger pour des dividendes bassement matériels, les auteurs de l’assassinat de Hakim Allouache dans le local commercial familial à Fréha-centre, à savoir Yahia Bouam dit Kamel et Sadi Saidi, ont été jugés par un jury populaire le jeudi 28 décembre au tribunal criminel de la cour de Tizi-Ouzou.
La tenue de ce procès lié à l’assassinat du martyr Hakim Allouache marque une étape importante dans la lutte citoyenne contre l’impunité.
La CADC ne peut que prendre acte de la sentence rendue par la cour de Tizi-Ouzou, quand bien même il est clair que la condamnation à 10 ans de prison ferme prononcée exclusivement à l’encontre de l’accusé principal dans le meurtre odieux du martyr Hakim Allouache alors que son complice contre toute attente a été relaxé, se trouve très loin des conclusions du procureur qui avait requis la peine capitale pour les deux inculpés dans l’affaire en question.
Toujours est-il, ce verdict insatisfaisant et même clément, outre le fait qu’il permet à la famille du martyr de faire enfin son deuil, constitue une condamnation implicite et sans appel des agissements hargneux de certains pseudo-démocrates qui de par leur comportement irresponsable se sont faits les commenditaires directs de l’assassinat d’un jeune innocent ! La relation de cause à effet, entre d’une part les attaques sans vergogne à l’endroit des délégués authentiques, honnêtes et intègres du Mouvement citoyen des aarchs et les incitations au meurtre lancées par certains politicards lors des présidentielles 2004 et d’autre part, l’ignoble acte qui a coûté la vie à un innocent en cette funeste nuit du 6 au 7 avril 2004, est trop évidente pour qu’elle soit sujette à discussion par tous, reste-t-il à la justice algérienne de répondre à l’exigence incontournable de pousser encore plus ses investigations pour lever le voile sur la réalité du grenouillage maffieux qui a rythmé la sale campagne lors de la magouille des présidentielles et lequel ne pouvait que conduire à l’irréparable et au désastre.
Le Mouvement citoyen des aarchs qui n’a jamais cessé d’exiger le jugement des assassins des martyrs du Printemps noir ainsi que leurs commanditaires, tient à interpeller les représentants de l’Etat à leur tête le premier magistrat du pays, quant à leurs engagements sur cette revendication de justice, ainsi qu’à leurs engagements scellés dans l’accord global du 15 janvier 2005 portant mise en œuvre de l’intégralité des revendications de la plate-forme d’El Kseur.
Ulac smah ulac
Le combat continue
Tizi Ouzou, le 1/01/07