L’anarchie s’installe

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Ce qui caractérise le plus le chef-lieu de la commune, c’est cette catégorie de citoyens qui y résident et considèrent qu’il n’y a plus aucune réglementation à respecter. Des infractions sont opérées au grand jour non sans nuire à la quiétude des citoyens dans leur proche environnement.

Ziama qui, il y a quelques années, avait des trottoirs, n’en a plus que des “couloirs” étroits. Les constructions grandissent à vue d’œil : des paliers poussent ici et là sans aucune norme. Les mises en demeure et les arrêts communaux n’ont aucun effet. Les dalles que l’APC installe sur les caniveaux des trottoirs sont aussitôt brisées par des camions qui y déchargent les matériaux de construction. Des ordures sont jetées à l’emporte-pièce sur des trottoirs ou jetées par-dessus le pont à proximité d’habitation de locaux commerciaux. La circulation et le stationnement automobile ne sont pas réglementés. On circule dans le sens interdit, on se gare en deuxième position pour aller faire ses achats et provoquer des conducteurs en colère.

L’intervention des services de police remet de l’ordre. Ces derniers qui font preuve de suffisamment de tact et de pédagogie, préfèrent beaucoup plus l’éducation et la sensibilisation que la pénalisation. Ils réussissent dans leur entreprise le temps qu’ils sont sur le terrain mais dès qu’ils rentrent dans leur bureau, l’anarchie revient. Avec l’hiver qui pointe à l’horizon, le problème de l’écoulement des eaux de pluie ressurgit. Chacun détourne les eaux vers son voisin quitte à lui provoquer des dégâts. Des ouvrages non entretenus par les services des ponts et chaussées sont bouchés, notamment au niveau du tronçon routier de la RN 43 reliant Ziama à Melbou, au niveau de la localité du Sahel, relevant de la commune de Melbou.

Mettre fin à toute cette anarchie est conditionné par l’implication de l’Etat qui doit sévir énergiquement pour faire respecter les lois : seule condition pour que règne le minimum de civisme.

Sid Ali Djenane

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