Zizou et les “Kabyles internautes”

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Maintenant que Zinedine Zidane remercie le président de la République, ses “avocats” vont faire semblant de n’avoir rien lu, ni entendu. Ces derniers avaient, souvenons-nous, crié à la manip de Bouteflika et qualifié la visite de Zizou de “grande erreur”. Ils ont tenté de présenter la star mondiale, capitaine de l’équipe de France, comme un mineur ne connaissant rien au monde politique, à ses arcanes et aux manipulations qui peuvent en résulter. En déclarant sa fierté d’avoir reçu la plus haute distinction du pays, Zidane coupe court aux “conseils amicaux” et assume sa démarche envers le pays de ses parents pour lequel il a beaucoup d’affection et de tendresse. En adressant ce message de remerciements, il a exprimé sa gratitude au président de la République pour tous les honneurs qui ont jalonné sa visite, et au peuple algérien – notamment la jeunesse – pour l’accueil chaleureux et fraternel qu’il lui a réservé. Les politiques qui “analysent” et “décortiquent” les évènements ont eu pour leur grade, puisqu’il sont passés à côté.

Les Kabyles de la troisième dimension, ceux qui s’identifient comme “internautes kabyles”, et qui ne se sont pas privés durant la visite de Zidane d’être plus Kabyles (à partir d’Europe, d’Amérique ou d’Australie) que ceux de Kabylie, auront-ils le courage et l’humilité d’écrire des mails pour dire que Zidane est libre de faire les voyages qu’il veut faire ?

Auront-ils le courage et l’humilité de nous épargner à l’avenir leurs messages haineux, si d’aventure un autre Algérien-même d’origine seulement – revenait au pays de ses parents ? Cette secte est convaincue que “l’Algérie doit changer” que “le système doit partir”, et nous conseille pour ce faire de bâtir la nouvelle Algérie, et de changer le système avec… un clavier et une souris. Zidane, quant à lui, espère et aspire changer les choses qui sont à sa portée, et pour ce faire, il donne de son temps et de son argent. Il reviendra au printemps et sera aussi bien accueilli, sinon mieux, que la première fois.

C. A.

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