Elles ne sont plus montrées du doigt comme autrefois, ces jeunes filles de plus en plus nombreuses à prendre leurs destins en main dans leur quête d’émancipation au grand dam des milieux conservateurs et obscurantistes.
En effet, qu’elles soient universitaires, lettrées ou voire même analphabètes, les jeunes Tétinoises ne se contentent plus du travail à domicile : elles sont en train de mener une véritable “révolution” en dénichant des boulots par-ci, par-là dans le secteur public, mais aussi dans le secteur privé.
De la coiffure à la couture, en passant par l’activité commerciale, la fonction publique et le secteur économique, elles sont omniprésentes à peu près dans tous les secteurs. Par ailleurs, il convient de souligner que beaucoup parmi celles qui sont cloisonnées chez elles, c’est par contrainte de ne pouvoir trouver un boulot. En somme, que ce soit à Souk El Ténine ou encore à Maâtkas, la gent féminine est en passe d’“égaler” l’homme dans tous les secteurs d’activités, particulièrement dans les secteurs de l’Education et de la santé où, dit-on, elles sont même majoritaires.
C’est dire que les femmes travaillent de plus en plus dans ces milieux ruraux où autrefois la vie active, en dehors de la maison, était exclusivement réservée à la gent masculine.
I. L.