l La commune d’Aït Bouadou, située sur les contreforts du Djurdjura, a un relief totalement montagneux avec des avantages mais malheureusement beaucoup plus d’inconvénients.
Aussi, il est presque impossible de trouver un quelconque endroit, aussi petit soit-il, pour réaliser une quelconque infrastructure sans recourir à de multiples terrassements en étages.
Comme dans toutes les localités, Aït Bouadou compte une masse juvénile non négligeable qu’il faut occuper avec des activités saines. Néanmoins malgré la grande volonté de nombreux animateurs, volontaires, qui veulent rompre la monotonie et l’inertie qui risquent d’emprisonner les adolescents et les jeunes de la localité, la réalité et les moyens inexistants les poussent à s’agenouiller impuissants au pied du mur.
Il n’est qu’à citer l’exemple du défunt club de football d’Aït Bouadou, qui malgré une non-domiciliation, a pu quand même dominer le football de la wilaya de Tizi Ouzou au niveau de son championnat mais, il a été contraint d’enlever ses crampons et d’aller se chauffer les pieds devant le “kanoun” car, malgré les multiples démarches, la réalisation d’un stade n’a pu se concrétiser.
Dernièrement, la réalisation d’une aire de jeux qui sera la première dans la localité, sera réalisée au village Aït Amar, ce qui augure déjà de la résurrection prochaine du club de football cher à l’actuel P/APC, en l’occurrence M. Mouloudj, qui a été son fondateur et son président. Mais, pourra-t-il réaliser son rêve de hisser les divisions supérieures jusqu’à Aït Bouadou pour admirer les neiges sur le Djurdjura ?
E.n’.K.
