Quant la peinture côtoie la sculpture

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La maison de jeunes d’Ighil Ali s’est transformée en l’espace de deux jours, le 21 et le 22 du mois courant, en carrefour des artistes-peintres et sculpteurs. Ils étaient quatre artistes en herbe à y exposer leurs œuvres. Si Ougour Fouad, Rachid Bentranti et Younès Abbas sont des figures connues du monde de la peinture locale, la surprise nous est venue du jeune de 19 ans, Samir Amrouche, qui a exposé de jolis tableaux qui, ma foi, le prédestinent à une carrière prometteuse d’artiste. En visitant cette exposition, on ne peut passer sans s’arrêter pour contempler les magnifiques paysages peints de la main de Younès Abbas, Yanis pour les intimes, qui invitent à l’évasion, l’amour et la solitude poétique. “Je peins les paysages — sa grande spécialité — tels que je rêve qu’ils soient. Des paysages où règnent calme, mélancolie et romantisme, du genre une île au milieu de nulle-part”, dit-il.Outre ses impressionnants dessins au stylo à bille et au crayon, Fouad Ougour a exposé avec fierté son dernier tableau géant qu’il a baptisé “La femme des bois qui n’existe même pas dans le rêve”.Enfin, pour parfaire tout cela, Rachid Bentranti expose ses tableaux de sculpture (la porte d’Ath Abla), une sculpture ancestrale que Rachid entend perpétuer. Signalons que cette exposition a suscité l’engouement de nombreux visiteurs. Une initiative louable à encourager.

K. Kharbouche

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