Le Front des forces socialistes s’apprête vraisemblablement à réunir ses membres du conseil national en session ordinaire les 18 et 19 du mois courant à Alger. Cette session, durant laquelle, la composante du vieux parti de l’opposition débattra de la situation politique, économique et sociale du pays.
Il sera également question de faire le point, pour ne pas dire de retracer les objectifs et perspectives politiques et organisationnelles de la formation de ‘’Da Elho’’.
Cette rencontre fait suite au mouvement de discorde entre la direction actuelle d’une part, et les militants-frondeurs de « 63 » de l’autre.
Pour rappel, la crise qui a secoué les rangs du parti, remonte au mois d’août dernier lorsque des militants qui se disent de ‘’1963’’ observaient un rassemblement suivi d’une lecture d’une déclaration « revendications militantes » devant le siège national. Ce jour là, la seule et unique revendication était « le départ de l’actuelle direction ». Les frondeurs sont revenus à la charge par la suite, en tentant d’occuper le siège national. La direction nationale a décidé quant à elle à la radiation d’ « une manière démocratique » de 05 membres du conseil national qui étaient selon elle, « derrière ce mouvement de la honte étranger et contraire à la ligne et aux principes d’une opposition et d’une maison de démocratie appelée FFS ». Cette radiation n’a pas laissé ses victimes indifférentes. Ils sont revenus à la charge une nouvelle fois, sous le mot d’ordre de la démocratisation du parti et ça a été « la bastonnade » pour les frondeurs, et d’ »un avortement d’un coup d’Etat », pour la direction nationale.
Cette rencontre avant une semaine de sa tenue, coïncidera également avec l’exclusion de 15 élus appartenant à la fédération de Bordj Bou-Arréridj. Ces derniers, se sont vu retirer leur couverture politique (FFS), après avoir participé aux élections sénatoriales du 28 décembre dernier en ignorant les instructions de la direction nationale consistant en le boycott du ce scrutin Se voulant un instrument de l’alternative démocratique, un champ de débats contradictoire une maison de verre avec une tribune d’expression libre, le FFS est-il capable de ressouder ses rangs ? De remettre à l’ordre du jour le débat contradictoire ? Le conclave de jeudi nous en apprendra, certainement d’avantage.
Ziyad Demouche.