A l’instar des autres villes et communes de la Kabylie, et dans le cadre de la politique sur le logements, la ville côtière de Tizgirt a bénéficié de plusieurs programmes de construction. Vu que cette ville est l’une des plus belle dans la wilaya, elle reste prisée par les citoyens en quête d’un logement dans cette station de détente et d’évasion.
Plusieurs types de programmes de réalisation ont été lancés. On cite entre autres, sociaux, promotionnels, CNEP, etc.
Mais le type de programme qui a suscité engouement et polémique ces derniers mois, reste celui de la réalisation de logements de type LSP (logement sociaux participatifs).
Grâce à son mode de montage financier triangulaire, ce type de logement reste à la portées de la classe moyenne.
Il y a près de deux ans, 60 logements ont été réalisés et distribués. Cette opération, qualifiée de “réussite” a ouvert la voie devant les projets de lancement d’autres logements de ce type. C’est ainsi qu’on a inscrits, et lancer un programme de 192 LSP dans la plaine jouxtant le lycée Omar Toumi de la ville.
D’autres programmes ont été inscrits, à savoir la réalisation de 200 autres LSP. Non loin du lieu d’implantation du premier, un autre programme de 75 LSp, qui devrait être implanté à l’entrée nord-ouest de la ville et enfin un programme de 49 LSP au profit des fonctionnaires de la DGSN.
Exceptés le premier programme, qui a été lancé, tous les autres programmes soit un total de 324 LSP restent bloqués pour cause de différent né entre l’APC et l’agence foncière de cette ville promotrice de ces programmes. En effet, la mairie Ferhat Ighil Hriz, considère que dans cette politique, l’APC reste la grande perdante. “L’agence foncière est une entreprise économique, qui lance ces programmes à but lucratif, n’a pas le droit de bénéficier gratuitement d’assiettes de terrain et d’engranger à elle seule des bénéficiées, au détriment de l’APC qui souffre d’un grand déficit sur le plan financier de logements et de locaux”, nous a-t-il déclaré sans détour.
En effet le maire a refusé catégoriquement de signer la convention pour le lancement de ces programmes. Les autres parties, accusent l’APC de blocage. Cette dernière ne veut pas parler de blocage et monte au créneau pour réclamer sa part de bénéficiés dans ces programmes.
Pour céder gratuitement les terrains, le maire oppose ses conditions. Ils réclame “des logements et des locaux pour l’APC, ainsi que la part de 50% des bénéfices”. Le maire nous informe que l’OPGI dans un programme qui lui sera très probablement confié est prête à payer le terrain qui lui sera octroyé et céder à titre gracieux des locaux au profit de l’APC. Ladite OPGI s’est même engagée a verser une assurance financière sur le terrain, dont le montant dépasse 10 millions de DA. La proposition est votée à l’unanimité par l’APC mais elle attend toujours son approbation nous a-t-il expliqué.
Au delà de cette montée au créneau, le maire dénonce ce fait d’avoir cédé à des particuliers des lots de terrain relevant du PDAU (plan directeur de l’urbanisme) sans que l’APC ne bénéficie de cette vente.
Au delà de ce différend qui oppose différentes institution, il y’a les citoyens qui attendent de bénéficier de logement, à l’instar des autres citoyens du pays. Ces derniers restent certainement les seules victimes de ce bras de fer tant qu’une alternative n’est pas dégagée, car Tigzrit, une ville prisée de tous, a besoind’avancer et d’avoir ses logements.
Mourad Hammami