Grève des enseignants des lycées techniques

Partager

Dans une déclaration remise hier à notre rédaction le Conseil des lycées d’Algérie (CLA) appelle l’ensemble des enseignants de l’enseignement secondaire à observer le mardi 16 janvier 2007, une journée de protestation en guise de soutien et de solidarité avec leurs collègues de l’enseignement technique.

Rappelons seulement que les enseignants des lycées techniques organisés dans la Coordination nationale des lycées techniques et technicum, (CNLTT), s’insurgent contre ce qu’ils appellent « le démantèlement des lycées techniques ». Ces mesures, ajoute le communiqué de la CNLTT, « ont été prises sans consultation des syndicats de l’éducation et les enseignants du technique ont été écartés de cette consultation ».

Devant cette situation de fait accompli, les rédacteurs du communiqué appellent l’ensemble des enseignants a coordonner leurs efforts pour exiger, « l’abandon du plan de démantèlement des lycées techniques et technicums et le maintien en place des équipes pédagogiques et du patrimoine matériel, l’ouverture du dialogue sur des perspectives pour un enseignement technologique et technique rénové et de qualité ».

Par crainte pour leur devenir professionnel et l’avenir des élèves, les enseignants refusent d’être mis hors- jeu par « des décisions et des modalités qui menacent la pérennité de l’enseignement technique » et refusent de cautionner « une dérive qui anihile un pan vital de l’enseignement et un levier efficace pour l’économie nationale ».

Réagissant aux propos des enseignants du technique, le ministère de l’Education nationale, souligne dans un démenti parvenu à notre rédaction « qu’il n’a jamais été question de supprimer cet enseignement ou de toucher à l’emploi ou à la carrière des enseignants du technique ». Avec la réorganisation de l ‘enseignement secondaire introduite depuis la rentrée scolaire de septembre 2005 qui a, en outre, érigé un enseignement à caractère général et téchnologique. Proposant aux élèves qui y accèdent, plusieurs filières a savoir « deux à dominante littéraire, deux à dominante scientifique, une a dominante économique et une à dominante technologique et mathématiques ». Cette dernière est repartie sur quatre options à savoir

« le génie mécanique, électrique, civil et génie des procédés ». Ces choix permettent un meilleur suivi des études supérieures aux élèves, assure le ministère.

M. Mouloudj

Partager