Newton se serait trompé

Partager

Mohand Akli Kaced, autodidacte né à Laghrous (Cne de Mekla) il y a 41 ans, n’a jamais pu franchir le seuil d’une quelconque université, son échec (1987) au bac (filière fabrication mécanique) lui en ayant fermé les portes. En dépit de ce fait, Mohand Akli n’est pas resté pour autant les bras croisés. Il entama des recherches sur la gravitation, tout en travaillant dans une école primaire dans le cadre de l’indemnité d’activités d’intérêt général (IAIG) dans la commune de Mekla.

Dans un ouvrage intitulé Vers la formulation de l’unique force de l’univers, notre chercheur se pose l’éternelle question à laquelle peut-on apporter de réponse satisfaisante et définitive ? Comme “dame nature a horreur du vide”, la réponse a jailli à travers des pages toutes de chiffres et de démonstrations déterminant une “nouvelle formulation de la loi de Newton. Le professeur Loth Bounatiro, chercheur au CRAAG et docteur en astronomie et techniques spatiales, a bien daigné signer la préface, saluant le travail réalisé, le sérieux apporté dans la recherche et les conclusions, qualifiant ce travail “d’exceptionnel et orignal, basé sur une recherche téméraire qui a conduit à une reformulation de la loi dite de “Gravitation universelle”. Le professeur rappelle que “dans l’hypothèse où l’héliocentrisme s’avère une réalité irréfutable dans les années à venir, ce travail doublera de crédibilité. Dans le cas contraire, il y a lieu de voir les tenants et aboutissants du modèle géocentrique planétaire”. D’autant plus que la préface déclare que depuis quelques temps plusieurs voix s’élèvent de par le monde pour remettre en cause la fameuse loi newtonienne en raison, entre autres, de sa non-application au mouvement lunaire.

De prime abord, une citation de Isaac Newton, qui se déclare “enfant jouant sur la plage et s’amusant à y trouver, de temps en temps, un galet particulièrement lisse ou un coquillage plus joli que les autres, tandis que s’étendait devant lui, inconnu, le grand océan du savoir”, tandis que Albert Einstein, quant à lui, reconnaît : “il n’y a pas un seul concept dont je sois convaincu qu’il demeurera, et je ne suis pas sûr, en général, d’avoir été sur la bonne piste”. Mohand Akli, après la lecture d’une documentation appropriée, a constaté que le mouvement circulaire uniforme était une propriété fondamentale du mouvement des corps célestes, chère aux philosophes de l’Antiquité. Kepler, élève de Tycho Brahe (astronome danois), après maints efforts de réflexions et par l’aide des résultats obtenus par son maître, découvrit que la planète Mars ne pouvait plus suivre une orbite elliptique dont le soleil occupe l’un de ses foyers. Ayant déjà procédé de la même façon pour la Terre, Kepler découvrit que celle-ci aussi ne pouvait décrire qu’une orbite elliptique, ce qui lui fit énoncer la première loi : “Les planètes se déplacent sur des ellipses dont le Soleil occupe l’un des foyers”. La deuxième loi (loi des aires) déclare, quant à elle, que “le segment de droite joignant le centre du soleil au centre d’une planète balaie des aires égales en des temps égaux”. Kepler fut le premier à réfuter les orbites circulaires des grecs mais, s’il était le découvreur des orbites elliptiques, sa deuxième loi ne lui a pas permis de savoir pourquoi une planète suit une ellipse et non un cercle, tout en sachant pertinemment que l’ellipse est une figure imparfaite par rapport au cercle ! Cette question a lanciné l’attention de Mohand Akli, d’où cette recherche approfondie et cet ouvrage édité à comptes d’auteur, en dépit des moyens limités d’un jeune chômeur ! A travers des démonstrations simple et approfondies, des calculs sérieux et réfléchis, à travers des détails qui ont échappé à l’attention des astronomes et chercheurs qui l’ont précédé, l’auteur de ce livre remet en cause la Loi de Newton, non pas que la gravité n’existe pas mais parce que son sens physique a été mal compris à ce jour, même si dans les années 80 on a soulevé le problème d’une hypothétique 5e force qui contrarierait la gravitation pour donner certaines bizarreries de calculs. On pensait que s’il y a une nouvelle force elle dépendrait de la nature de la masse des objets soumis à la loi de la gravitation, ceci amenant à ne pas s’étonner qu’“un kilogramme de plumes chuterait plus rapidement qu’un kilogramme de plomb” (In Sciences et vie n°822 – Mars 1986 et n°830 – Novembre 1986). L’ouvrage à venir s’attaque directement au “Barycentre” ou “Loi du regroupe de la matière”, toujours préfacé par le docteur Bounatiro et ouvrant des perspectives nouvelles à travers des explications claires et simples. Gageons qu’entre-temps Mohand Akli Kaced trouvera le moyen, ou plutôt les moyens de continuer ses recherches et qu’un organisme fera appel enfin à des compétences ignorées qui ne demandent qu’à s’exprimer au grand jour au lieu de végéter, au grand dam de la science ! Si une “icône” de Newton orne la première page de ce livre, le prochain devrait se parer du visage de celui qui a réussi à prouver, par son travail raisonné et ses recherches que les compétences peuvent fort bien transcender les moyens.

Sofiane Mecherri

Partager