l Pas moins de 150 bénéficiaires de logements AADL attendent impuissant d’être enfin soulagés.
Confiés à l’entreprise Cosider, les logements en question sont édifiés sur le site de l’ex-cave avicole, juste à l’entrée de Tadmaït. Ce sont des bâtiments de 10 étages qui se dressent haut dans le ciel.
Les travaux ont débuté le 15 septembre 2002. Un délai de 18 mois était prévu pour leur livraison, en mars 2004. Mais c’était compter sans la nonchalance de l’entreprise qui arrêta les travaux pour différentes raisons : réévaluation des travaux, indisponibilité du matériel entre autres. Ce genre de problème devrait être évité par l’entreprise qui aurait dû prendre ses devants en réunissant les conditions nécessaires à la réalisation d’un tel projet, le premier du genre dans une commune qui est déjà handicapée par l’absence de logements, notamment au lendemain du séisme du 23 mai 2003. Les travaux ont repris après plusieurs mois de retard.
Au cours de la visite du président de la République, M. A. Bouteflika, le 18 septembre 2005, cette même entreprise a été sermonnée par le premier magistrat du pays. Elle n’a pas trouvé d’arguments convaincants justifiant sa négligence. Il lui a été signifié d’activer les travaux. Les mêmes remontrances ont été faites, cette fois,par Mazouz Hocine, wali de Tizi Ouzou, à la veille de la célébration du 1er novembre dernier, mais en vain !
Cosider semble faire la sourde oreille, les travaux se font au ralenti. La livraison de ces logements tant attendus n’est pas pour demain. Les bénéficiaires prendront leur mal en patience. L’entreprise ne quittera pas les lieux de sitôt.
Devant cette situation qui devient insupportable, les autorités ne manqueront pas de réagir. Que fait-on du cahier des charges, notamment la clause inhérente au respect des délais ?
Mohand N’Tighilt
