Les réserves d’eau au plus bas

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l Et si le temps se moquait du calendrier ? Avec des températures anormalement douces, un soleil maître des lieux et des précipitations quasi-absentes, c’est un climat aux allures printanières qui s’installe durablement au beau milieu de l’hiver. Doucement mais sûrement, le climat méditerranéen tempéré et sa copieuse humidité abandonnent nos latitudes pour céder la place à un climat de type continental propre aux zones arides. Conséquences immédiates : le tapis végétal s’appauvrit à vue d’œil et les cours d’eau connaissent un étiage sans précédent. Tous les ruisseaux qui alimentent l’iued Soummam sont presque à sec et le fleuve est réduit à son lit mineur ; un mince filet d’eau souillée se faufilant entre les pierres. Le déficit cumulé en précipitations étendu sur près de deux décennies a induit un net rabattement de la nappe phréatique. Le niveau des puits étant au plus bas, le recours aux incessants travaux de fonçage reste incontournable en attendant que d’hypothétiques pluies viennent renflouer les réserves souterraines.

Nacer Maouche

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