Grogne des commerçants

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La réunion des habitants et commerçants, riverains de la rue Colonel-Amirouche a été l’occasion pour eux d’exprimer leur colère suscitée par la lenteur des travaux qui s’y tienent. C’est à l’initiative d’un des locataires, médecin, que le rassemblement a eu lieu mercredi après-midi. Habitants des logements limitrophes, commerçants ou médecins, vivent tous la même situation avec les divers désagréments “liés à ce chantier qui est loin de voir sa fin”. “Notre action se veut d’abord un appel au respect du citoyen qui se sent quotidiennement agressé par les bruits, la boue et autres. Nous sommes victimes de hogra”, nous dira le Dr Boudaoud, entourés des protestataires. Plusieurs actions ont été décidées et “nous durcirons notre mouvement si les autorités continuent de faire la sourde oreille à nos revendications”, ajoutera un des habitants. Pour l’heure, une lettre de protestation sera adressée, dès samedi, au président de l’APC et des copies seront envoyées aux autorités de daïra, de wilaya et même au président de la République.

La situation d’affectant même les gens de passage, a en effet trop duré (voir notre édition du 14 novembre 2006). Elle risque de traîner, en longueur si l’on se fie aux informations qui nous sont parvenues, de l’APC, sous couvert de l’anonymat.

En effet, l’étude du projet qui aurait été faite dans la précipitation, n’aurait pas pris en compte certains travaux. Ainsi, des travaux supplémentaires seraient devenus nécessaires. Cependant, il y a lieu de se poser la question sur l’utilité de tels travaux qu’on dit urgents. or, depuis le 12 novembre où l’excavatrice est entrée en action, les eaux de pluies, conjuguées aux eaux usées ne cessent d’abreuver ce sol qui a plutôt besoin d’être asséché.

L’objectif n’est, pour le moment, pas atteint. Finalement, on se demande s’il n’aurait pas mieux valu laisser les choses telles qu’elles étaient auparavant.

Nacer B.

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