Le niet de la CICB

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La C.I.C.B persiste et signe, Bezza Benmansour, l’un des animateurs du Mouvement des arouchs, sollicité pour avoir la position de la CICB par rapport à l’exigence du départ de la gendarmerie, une des quinze revendications de la plate-forme d’El Kseur, a été péremptoire et sans appel.

Après avoir posé le postulat de “l’instrumentalisation de l’insécurité en Kabylie de façon à assurer une présence pléthorique des forces de sécurité, la gendarmerie notamment, pour normaliser une région matrice, porteuse des luttes pour la défense et la promotion de la citoyenneté “il réitère” l’exigence du départ de la gendarmerie dans le cadre de la satisfaction de la plate-forme d’El Kseur que les représentants de l’Etat se sont engagés à mettre en œuvre”. “Malheureusement ajoutera-t-il, l’accord global du 15 janvier 2005 demeure lettre morte car même la reconnaissance et l’indemnisation des martyrs et des blessés du Printemps noir connaissent un retard inexplicable. Il appartient à l’Etat de tenir ses engagements et non aux citoyens de renier ses positions et revendications”.

L’homme de la rue, lui, est partagé. Si des inquiétudes de plus en plus vives sont émises par rapport à la dégradation bien palpable de la situation sécuritaire, le souvenir du gendarme affairiste, racketteur et responsable premier des nombreux dérapages du Printemps noir n’est pas prêt de s’estomper.

Face à ces réponses de Normand, le citoyen refuse de se positionner clairement. Une constante cependant : un consensus très large se dégage quant à la nécessaire mutation de ce corps pour que ce qui s’est passé ne se reproduise plus jamais.

M. R.

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