Des sièges inadéquats pour les services financiers de la daïra

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l En matière d’infrastructures abritant les différentes administrations et institutions publiques, le chef-lieu de la daïra de Boghni accuse un retard considérable dans le renouvellement des sièges qui font office d’organismes publics, à l’instar des services financiers qui continuent à travailler dans des conditions déplorables. A titre d’exemple, il nous a été donné de constater de visu au niveau du siège de la trésorerie communale l’inadéquation des locaux pour abriter un service aussi important, du moment qu’il a à sa charge la gestion et le contrôle des trésoreries des quatre communes de la daïra. Le siège en question est en fait, selon une source locale, une ancienne huilerie aménagée par la suite pour la transformer en locaux devenus un bien des domaines. Tout compte fait, vu de l’extérieur, on dirait qu’il s’agit plus d’une habitation que d’autre chose, étant donné que la bâtisse est loin des regards des passants. A l’intérieur, les agents, qui assurent le service, partagent un espace très réduit avec des moyens de chauffage rudimentaire, surtout lorsqu’on sait que le siège est classé orange 4 après le séisme de 2003 et à cause des nombreuses fissures constatées dans sa structure.

D’un autre côté, cette situation ne concerne pas seulement la trésorerie communale, il y a aussi l’inspection des impôts située en face du siège de l’APC dont les agents souffrent également du manque de certaines commodités et l’exiguïté des locaux qui les abritent.

De ce fait, il est temps pour la Direction des impôts de la wilaya de résoudre ce problème par l’acquisition ou l’achat de nouvelles prestattions en s’inspirant, faut-il le rappeler, de l’exemple de la CNAS dont les responsables ont fait l’effort de doter les assurés sociaux d’un nouveau siège. Enfin, une autre solution peut-être envisagée libérant définitivement les biens loués auprès de l’APC dans la daïra de Boghni. Il s’agit de construire un hôtel des finances à l’intérieur du périmètre urbain, car Boghni mérite bien cela si l’on tient compte de son importance sur le plan économique dans la wilaya de Tizi Ouzou.

M. H.

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