l L’Association pour la défense et la protection du consommateur d’Azazga compte frapper encore plus fort cette année afin de garantir une bien meilleure réussite à sa noble mission qui consiste en fait à la sensibilisation du consommateur, lequel se retrouve souvent, il est vrai, par sa naïveté à la merci du commerçant qui fait la loi, alors que le client devrait être roi. C’est surtout cette idée un peu fragilisée dans notre société que cette association veut implanter au sein de la population. A cet effet, un programme d’actions a été élaboré et la dite association compte surtout s’investir dans les établissements scolaires à travers une série de conférences qui seront animées dans toutes les écoles primaires et CEM de la commune d’Azazga.
“Nous voulons par là former la nouvelle génération en lui inculquant une éducation de réflexe. En achetant, par exemple, quelque chose chez l’épicier d’à côté, le citoyen doit apprendre à vérifier les dates de péremption. En outre, le consommateur doit savoir qu’il est protégé par la loi”, nous dit le président de l’association qui n’est autre en fait que le P/APC d’Azazga, M. Mohamed Amokrane Bennadji, en l’occurrence. C’est en somme ce même message qu’a toujours voulu passer l’Association pour la défense et la protection du consommateur d’Azazga depuis sa création en 1994. “Nous avons ouvert pour protéger le consommateur, il y a eu une amélioration mais le constat est toujours là, un peu partout à travers toutes les régions, cela n’est pas propre à Azazga, le commerçant fait comme il veut, souvent vous entendez “vous achetez ou allez voir ailleurs”. Idem pour les transporteurs qui n’en font qu’à leur guise. On voit souvent le voyageur obligé de payer une place pour Tizi pour descendre juste en bas… et les exemples ne manquent pas. Cela nonobstant les risques qu’ont les consommateur avec les produits périmés…” explique encore le même président avant de conclure : “ il faut que cela cesse, le consommateur doit se sentir roi. En tous cas, nous ferons en sorte que la population soit suffisamment sensibilisée, en l’orientant et en lui apprenant ses droits et qu’elle soit en fin de compte protégée par la loi”, nous a t-il dit.
M. O. B.
