On parle encore du vaccin antigrippal

Partager

Alors qu’au mois d’octobre on annonçait que les vaccins antigrippaux étaient en nombre limité et qu’il fallait s’empresser de le faire, avant qu’il n’y ait pénurie, voilà que les pharmacies en proposent.

“Vaccins antigrippal disponible’’, ‘’vaccinez-vous contre la grippe’’… Des appels auxquels on n’est pas habitués à cette période de l’année puisqu’en principe la vaccination se fait avant l’hiver. En fait, les stocks de vaccins importés se sont révélés plus importants qu’on ne l’avait prévu et, surtout, les Algériens ne se sont pas empressés, comme on le leur avait recommandé.

Il faut dire que contrairement à la primo-vaccination, celle de l’enfant contre diverses infections, comme la tuberculose, la poliomyélite ou la rougeole, la vaccination antigrippale n’est pas encore entrée dans les mœurs algériennes. La grippe, qui est pourtant un fléau redoutable, est souvent assimilée au rhume, et l’on pense qu’on peut la soigner avec de l’aspirine ou du miel et du citron.

Il y a aussi le fait que le vaccin soit onéreux -500 dinars- et que, jusqu’à ces dernières semaines la sécurité sociale ne le remboursait pas. Finalement, seuls les malades chroniques, comme les diabétiques ou les hypertendus, se sont fait vacciner sur recommandation de leur médecin. Il est peut-être temps que l’information se fasse autour de cette maladie, de ses dangers et sur les moyens de s’en prémunir.

Et surtout de commencer la campagne à la période qu’il faut. Pas à la mi-janvier !

S. Aït Larba

Partager