n Les employés de la mairie d’Ouled Aïssa, 40 km à l’est de Boumerdès, ont déclenché hier une grève pour réclamer la protection dans leur lieu de travail.
Ce mouvement de protestation est une réaction, a-t-on précisé, aux deux attentats explosifs ayant ciblé en moins d’une semaine le siège de l’APC précité. Presque à la même heure le 28 janvier 2007 puis sept jours plus tard.
La faction sanguinaire locale du GSPC a programmé, là, de faire un maximum de victimes. Le chef lieu de la commune a échappé, à deux reprises, à un carnage. Et l’on redoute, à juste titre, une autre flambée de violence islamiste.
Avec cette grève qu’ils ont improvisé, ce dimanche pour une journée, a-t-on signalé, les fonctionnaires de la mairie affichent clairement leur résistance à l’islamisme armé. Réflexe rappelant les manifestations de la société civile contre le GIA à Alger et d’autres grandes villes du pays entre 1993 et 1995.
Salim Haddou