l Comme c’était annoncé hier dans nos colonnes, le président de l’APC de Maâtkas vient de faire l’objet d’un vote de défiance de la part de huit de ses camarades élus représentent les deux tiers de l’assemblée comme stipulé dans l’article 55 du Code communal régissant le fonctionnement des assemblées élues locales. En effet, c’est au niveau du siège de daïra de Maâtkas et en présence de son chef que trois élus du FFS, quatre du FLN et un du RND ont retiré leur confiance à Slimane Khermouche, (ex-FFS) et ce, quelques minutes après que celui-ci ait quitté la salle de réunion de la sous-préfecture, soupçonnant, sans aucun doute, le sort qui lui serait réservé. Ainsi, sur les 11 élus que compte cette grande commune de 35 000 habitants, 2 se sont abstenus par rapport à cette destitution. Il s’agit de Kamel Khides qui a d’ailleurs tenu à démentir sa démission du plus vieux parti d’opposition et Brahim Zaidat élu du RND qui, à l’occasion de cette assemblée extraordinaire, a tenu à réitérer sa position qui est celle de ne pas s’immiscer dans les affaires privées des citoyens, quel que soit leur bord. C’est dire que ce retrait de confiance au P/APC a divisé, en fait, deux groupes d’élus à savoir, ceux du FFS et du RND. Il est donc attendu une réaction des instances régionales de ces partis qui ne manqueront pas de s’expliquer avec les élus qui n’ont pas suivi leurs directives. Pour l’heure, la municipalité de Maâtkas est sans maire et ce sera ce mercredi que l’Assemblée procédera à l’élection d’un nouvel édile qui sera dans l’obligation de continuer une nouvelle majorité pour pouvoir nommer un exécutif qui sera forcément cosmopolite dès lors qu’aucun parti ne détient de majorité absolue. Ce serait donc une cohabitation transpartisane qui naîtra de cette nouvelle situation. Qui sera élu maire ? Avec quelle équipe composera-t-il? Autant d’interrogations qui reviennent avec persistance chez la population. Nous y reviendrons.
Idir Lounès