La Dépêche de Kabylie : Quel bilan pouvez-vous faire sur le parcours de votre équipe durant la phase-aller ?
F. A. : Je dirais que notre parcours est plus que satisfaisant dans la mesure ou nous avons pu terminer à une place parmi le trio de tête, cela malgré le remue-ménage que notre club a subi durant l’intersaison.
Justement, est-ce que vous vous attendiez personnellement à ce parcours, étant donné que vous êtes l’un des plus anciens ?
Je crois que pour le changement survenu au sein de la direction du staff technique, et surtout le remaniement de l’effectif, personne ne misait sur un bon parcours mais, nous, les joueurs, avons senti que nous avions un bon coup à jouer.
La place que le club occupe actuellement vous pousse à viser haut et, pourquoi pas, jouer l’accession. Est-ce que vous croyez que c’est réalisable ?
Je crois que tout reste possible et puis, nous, nous ne visons pas l’accession car nous avons une équipe jeune, qui manque d’expérience, mais si une opportunité se présente à nous, nous ne cracherons pas dessus.
Comment allez-vous gérer la phase-retour qui s’annonce a priori difficile ?
Certes, la phase-aller est rude car notre équipe est devenue depuis quelques temps l’équipe à battre mais, d’un autre côté, nous ne ferons pas de fixation. On gérera match par match. Une chose est sûre, c’est que les joueurs sont décidés à faire le maximum pour redorer le blason de l’USOA.
Quelles sont, selon vous, les équipes qui peuvent jouer le titre ?
Je citerai pêle-mêle notre équipe, bien sûr, l’US Kabylie, l’O Tizi Rached, le CRB Aokas et le SS Sidi Aïch.
Optimiste pour la suite ?
Je pense que puisque nous sommes toujours là, nous avons quand même le droit d’être optimistes. Mais cela ne peut se concrétiser sans la volonté de tout un chacun : dirigeants, staff technique et joueurs.
Pour conclure ?
Je souhaiterai que notre club retrouve son lustre d’antan. Nous portons les couleurs du club dans nos cœur. Je lance aussi un appel à nos supporters pour leur demander d’être derrière leur équipe pour l’encourager, comme ils ont d’ailleurs l’habitude de le faire.
Propos recueillis par R. M.