Le mémorial à l’effigie des journalistes érigé à la cité CNEP de Tizi-Ouzou vient d’être réaménagé, en attendant sa restauration (peinture, clôture etc…) dans les prochains jours, lors d’une cérémonie de recueillement organisée, hier par l’APC de Tizi-Ouzou.En présence des représentants des organes de presse, des autorités locales, à leur tête le P/APC de Tizi-Ouzou, M. Chérif Aït Ahmed, du maire d’Ath Yenni, M. Tabèche Nacer, et des élus de l’APC, la Journée mondiale de la liberté d’expression fut commémorée d’une manière très émouvante.En effet, l’assistance s’est, inclinée devant la mémoire des journalistes assassinés. Considérablement affectés et peinés par la disparition tragique et terrible de plusieurs plumes, les présents ont, tous salué et glorifié l’itinéraires de tous ceux qui furent les victimes des hordes intégristes, durant la décennie rouge qu’a vécue le pays depuis 1992.Lors de son intervention, M. Chérif Aït Ahmed, en sa qualité de maire de Tizi-Ouzou s’est longuement attardé sur l’importance de cette date reconnaissant les difficultés et tracasseries qui entourent les journalistes. “Célébrer la Journée internationale de la liberté d’expression va dans le but de complimenter et rendre un grand hommage à tous ceux qui luttent pour prêter main forte à la société. Un journaliste demeure le porte-parole de la société. Donc, il est de notre devoir de sauvegarder tout le travail accompli par ceux qui ne sont, malheureusement pas parmi nous. Je tiens à signaler que la fiche technique du site est, d’ores et déjà finalisée, et les travaux seront entamés dès la semaine prochaine, où sera engagée, également l’opération “Ville-propre dont les moyens logistique ont été mobilisés y compris les communes, comme celle de Tizi-Ouzou”, annonce-t-il. Notons, par ailleurs, qu’une gerbe de fleurs a été déposée sur le mémorial en question par le doyen des journalistes Youcef Bournine du quotidien Le Soir d’Algérie, et M. Ahmed Benabi, journaliste de la Dépêche de Kabylie, le plus jeunes des journalistes présents. Signalons, enfin que cette cérémonie a été ponctuée par une minute de silence à la mémoire des journalistes assassinés.
Lyès Baloul