“Le kyoku shin kaï, un style à promouvoir”

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l Le kyoku shin kaï ou l’école pour la recherche de l’ultime vérité une discipline des arts martiaux, a été créée par le maître Masutatsu Oyama né en 1923, Coréen d’origine. “Très jeune il s’initie au kempo chinois et à la forme ancienne du taekwando. A 13 ans, il quitte son pays pour s’installer au Japon. Là il découvre le karaté avec les experts du moment en goju ryu et en shotokam. En 1947, il remporte les premiers championnats du Japon, tous styles confondus, il décide alors de consacrer sa vie au karaté-do. Il s’impose une retraite de 18 mois sur la montagne de Kiyosumi, où il s’astreint à un travail intensif, enrichi son karaté de techniques nouvelles, acquiert une condition physique exceptionnelle, en ne négligeant pas l’aspect spirituel. Après avoir quitté son exil volontaire, il va à travers le monde démontrer l’efficacité de son karaté par des actions spectaculaires. Ainsi il combat 52 taureaux à mains nues, en tue 3 et brise les cornes de 49 autres”, C’est par cette histoire que le moniteur El Hadjen Mohand Arezki, nous a fait connaître ce style des arts martiaux nouveau en Algérie. Une discipline pratiquée dans plus de 120 pays du monde selon toujours El Hadjen, 2e Dan en kyoku shin kaï. “Maître Oyama nous a quitté en avril 1994. Il lègue un style, le kyoku shin kaï, qui représente au Japon la plus grosse école de karaté et compte plus de 12 millions de pratiquants sur cinq continents”. Au niveau de notre pays, c’est un certain Benbachir de Bélabès qui est derrière la création de ce style, aujourd’hui il est pratiqué dans une dizaine de wilayas telles que Tizi Ouzou, Aïn Témouchent, Oran, Bélabès, Skikda… etc. Dans la wilaya de Tizi Ouzou, le kyoku shin kaï est pratiqué beaucoup plus dans les régions de Boghni, Lazib n’Chikh, Assi Youcef, Ouadhias, Mechtras et Tigzirt. Lors de notre visite à Boghni, on a constaté la présence des différentes catégories d’âges de moins jeunes, aux plus jeunes en passant par les adultes pères de famille, comme Smaïl Chabane natif de Boumouh, 41 ans qui s’entraîne avec son fils Ghiles. Ainsi Mohamed Meziane, ce père de famille du village Iâllalen, d’Aït Yahia Moussa habitant à Draâ Ben Khedda qui nous a déclaré : “Depuis que j’ai découvert ce style, je m’y suis adapté, je fais deux à trois séances par semaine ici dans la salle de Boghni, et je suis animé d’une grande volonté pour réussir dans le kyoku shin kaï, malgré le long trajet de DBK à Boghni. Pour pratiquer le kyoku shin kaï, il faut avoir un bon cœur ou un cœur blanc”. Cet art martial est en train de se propager en Algérie, donc la balle est dans le camp des autorités concernées (MJS) afin de le promouvoir.

A. O.

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