l L’investissement dans la daïra de M’chedallah se résume en quelques carrières d’agrégats éparpillées ça et là dans cette région. Aucun investissement de taille n’a pointé du nez pour apporter l’emploi pour les jeunes chômeurs et l’argent pour les communes qui ont en grand besoin pour renflouer leurs caisses, alimentées essentiellement par les différents budgets alloués par l’Etat et qui demeurent, selon les élus, insuffisants pour se hisser au rang des municipalités développées. Cet état de fait est accentué par le manque de foncier. En effet, dans toutes les localités de M’chedallah, les assiettes foncières y font défaut. Cette région est connue pour sa vocation agricole, il est par conséquent difficile pour les APC de se “débrouiller” des terrains domaniaux sans recourir à l’achat pur et simple de lopins de terre, au prix fort. D’aucuns se posent la question sur la non-création d’une zone d’activité commerciale ou industrielle, à même d’impulser un dynamique économique salutaire, pour cette contrée. A ce sujet, nous avons posé la question au P/APC de M’chedallah qui a répondu qu’il y a là, une volonté et même un projet en perspective de créer une ZAC dans la commune de M’chedallah. Cependant, il a fait remarquer que les démarches sont longues et demandent beaucoup de sacrifices et de patience. Donc, il est prématuré de crier “victoire” tant que rien n’est encore acquis. En attendant, ce sont les jeunes qui pâtissent de cette situation qui s’empire de plus en plus, en l’absence d’usines capables d’absorber, un tant soit peu, ces laissés-pour-compte, eux qui voient l’emploi stable comme un diadème sur la tête de ceux qui ont la chance de l’avoir.
S. Y.