La réunion du comité technique de la daïra de Aïn El Hammam, élargie aux services de sécurité, a regroupé les représentants des quatre communes relevant de la daïra d’Aïn El Hammam avec comme objectif de faire le point sur l’avancement des travaux des différents projets en cours. La commune d’Aïn El Hammam a retenu l’attention des présents qui avaient demandé des comptes quant à la lenteur des travaux d’assainissement et d’AEP (voir la Dépêche de Kabylie du 4 mars). Le maître d’ouvrage, l’APC en l’occurrence, a été “prié” de procéder au nettoyage des abords du chantier où les détritus s’amoncellent chaque jour un peu plus. Il a été par ailleurs demandé au représentant de la municipalité de l’ex-Michelet de saisir l’entreprise titulaire du marché en question afin qu’elle active les travaux qui “durent depuis quatre mois alors que les délais impartis au chantier étaient de 25 jours seulement”.
Notons que plusieurs autres projets attendent qu’un entrepreneur veuille bien les prendre en charge selon la formule du gré à gré puisque les appels d’offres se seraient avérés infructueux. Le premier responsable de la daïra a suggéré qu’avant d’en arriver à cette éventualité il serait judicieux de lancer un appel à consultation.
Les entreprises fuiraient-elles la commune ? C’est ce que nous sommes tentés de croire lorsqu’on remarque que la plupart des appels d’offres ne retiennent pas l’attention des concernés. C’est le cas du revêtement de la route d’Oughzen ou des niches à ordures.
Les autres APC (Abi Youcef, Aït Yahia et Akbil) ont présenté l’état d’avancement des différents projets en voie de réalisation. Après le diagnostic concernant les anciens projets, le premier responsable de la daïra a demandé aux APC de lancer dès maintenant les appels d’offres pour la réalisation des PCD 2007 afin d’ouvrir les chantiers le plus tôt possible.
L’argent existe, l’Etat ne lésine pas sur les moyens. Cependant, force est de constater que chaque année c’est l’aménagement des trottoirs ou les dallages de ruelles qui restent la priorité des élus alors que nos jeunes, sevrés de sport et de culture, ont plutôt besoin d’aires de jeu, de lieux de culture et autres centres de loisirs.
Nacer B.