En chaque saison hivernale, le problème de drainage des eaux pluviales ressurgit de plein fouet pour engendrer des situations inextricables. En effet, le relief trop accidenté des chemins et sentiers de la localité laisse que le drainage des eaux pluviales se fait tout naturellement mais non sans causer des dégâts pour ces chemins. Ainsi, devant l’incivilité de certains riverains, Les voies routières qui obstruent délibérément les “regards” et autres avaloirs pour “dévier” le cours d’eau vers le chemin fait que la plupart de ces derniers ont été endommagés par les fortes précipitations hivernales. Les services communaux, qui tentent cahin-caha d’y remédier, se voient souvent pourchassés par ces mêmes citoyens qui refusent que les eaux traversent leurs champs, et du coup c’est l’effet boule de neige qui prend naissance, car cela fait des émules et ce sont tous les villageois qui “réorientent” l’eau vers les voies publiques. Les exemples ne manquent pas et l’on peut citer les chemins vicinaux qui desservent Aït-Ahmed, Iaziten (haut), Berbouka, Harkhada, Ighil Aouène… C’est dire que sans la fermeté et l’autorité des pouvoirs publics, ce recurrent problème risque encore de perdurer.
Idir Lounès
