Intempéries : dégâts au CEM Aït Laziz

Partager

l Si les dernières pluies sont bénéfiques pour les agriculteurs particuliers et tous les citoyens en général, elles sont néfastes à certaines constructions, surtout celles réalisées à la va-vite et sans aucun suivi. C’est le cas du CEM Aït Laziz qui a déjà beaucoup souffert lors des pluies et neiges de l’année 2004. En effet, selon un enseignant exerçant dans cet établissement, la toiture du CEM aurait subi d’importants dégâts : les tuiles ont été soulevées et cassées par les vents violents de jeudi dernier et plusieurs salles de classe ont été inondées. A cela s’ajoute un affaissement de terrain du côté de la piste menant vers Aït Sellane et sur laquelle est construit ce collège. En plus, à tous ces dégâts naturels s’est greffé la bêtise humaine, ou plutôt l’inconscience humaine : selon O. Akli, un enseignant dans cet établissement, “des fenêtres ont été carrément arrachées avec leur cadre, car les scellements de ces cadres ont été faits sur du plâtre et non du ciment”. Ce genre de travail est non seulement nuisible mais il est un danger pour le citoyen : il n’y a qu’à se remémorer la tragédie de 2003 où le tremblement de terre avait mis au grand jour le travail bâclé de certains entrepreneurs d’abord, et celui des équipes de suivi des travaux, ensuite. Il est très utile que les services techniques soient vraiment à cheval lors des différents contrôles qu’ils effectuent sur les chantiers. Ce n’est pas lorsqu’il y aura mort d’hommes que les regrets commenceront ou que les gens se retrouveront en prison à cause du laisser-aller. A signaler, pour le CEM Aït Laziz, la déclaration suivante de notre interlocuteur : “Les cours sont difficilement assurés dans notre établissement ; de même, il est vraiment urgent que les réparations soient faites aux toitures, sinon avec tout l’eau qui pénètre par le toit ce sera les plafonds qui seront atteints, donc qui risquent de s’effondrer sur les têtes des élèves”, nous dira Akli.

Boudinar. M

Partager